Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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La société de programmes de fidélisation Aimia (AIM, 3,26$) a annoncé lundi avoir vendu environ la moitié de son investissement dans Cardlytics pour environ 59,8 millions $. La société a précisé s’être départie de 1,5 million d’actions de Cardlytics pour un produit net d’environ 44,9 millions $ US. Aimia détient toujours 1,478 million d’actions dans Cardlytics, qui utilise les données d’achat d’institutions financières pour aider les banques et les commerçants. Son titre prenait 1,24% à la Bourse de Toronto. La société a annoncé qu’elle continuerait d’évaluer son investissement restant dans Cardlytics par rapport à sa stratégie de consolidateur dans les secteurs de la fidélisation et du voyage. La transaction intervient alors qu’Aimia est confrontée au mécontentement de certains de ses principaux actionnaires.
Le groupe Altice Europe, maison mère de l'opérateur SFR, a annoncé lundi un accord de diffusion avec Amazon Prime, le service de streaming vidéo d'Amazon(AMZN, 1749,62$US, qui sera désormais disponible pour les abonnés SFR avant d'être proposé sur les autres marchés du groupe, Portugal, Israël et République Dominicaine. L'accord est le premier du genre entre un opérateur français et le groupe américain, qui a développé ces dernières années une offre de streaming afin de concurrencer Netflix ou Hulu. «Les clients SFR seront bientôt en mesure de rechercher et de regarder en continu la programmation d'Amazon Prime Video depuis leur box SFR», s'est félicité le directeur général d'Altice Europe, Alain Weill. Altice n'a pas précisé à partir de quelle date sera disponible ce nouveau service. L'ensemble des opérateurs télécoms français proposent déjà Netflix directement via leur box, parfois en l'incluant dans certains abonnements internet, afin de répondre à la demande face à l'explosion de l'usage des plateformes de streaming ces deux dernières années. Pour Amazon, ce type d'accord peut être stratégique à l'heure où la concurrence sur le marché du streaming se renforce, avec le lancement aux États-Unis, sur le dernier trimestre, de l'offre de la plateforme Disney+, qui proposera notamment les célèbres franchises Marvel, Star Wars ou les films d'animation Pixar, ainsi que celle, en début d'année 2020, de WarnerMedia, racheté cette année par l'opérateur de télécoms AT&T.
La biotech américaine Amgen(AMGN, 199,08$US) prête à acquérir les droits de l'Otezla, un médicament pour traiter le psoriasis développé par la société Celgene(CELG, 93,99$US) pour 13,4 milliards de dollars US, a-t-elle annoncé ce matin. Ce geste vise à satisfaire les autorités quant à la fusion de Celgene avec un autre géant pharmaceutique, Bristol-Myers Squibb(BMY, 46,58$US). Si la FTC américaine donne son feu vert à la transaction, la fusion devrait se compléter d'ici la fin de l'année, assurent les deux sociétés, et a suffi à faire bondir de 5% le titre de Bristol-Myers Squibb dans les échanges électroniques avant l'ouverture des marchés. L'Otezla comptait pour 11% des revenus de Celgene au second trimestre.
L'action de Cargojet(CJT, 102,33$) s'est envolée pour toucher un niveau record, vendredi, à la suite de l'annonce d'une entente avec Amazon qui permettra au géant du commerce en ligne d'acquérir une participation dans le fournisseur canadien de services de fret aérien. À la Bourse de Toronto, le titre de la société établie à Mississauga, en Ontario, a décollé de plus de 20 pour cent en début de séance, pour finalement clôturer en hausse de 11,66 $, ou 12,86 pour cent. Amazon fait déjà appel aux services aériens de Cargojet pour transporter des colis de ses entrepôts vers des centres de distribution, mais l'accord annoncé vendredi devrait élargir la relation d'affaires entre les deux entreprises. «Les relations que l'équipe de Cargojet continue d'établir avec Amazon nous permettent maintenant de renforcer et d'aligner nos intérêts à long terme», a souligné le chef de la direction de Cargojet, Ajay Virmani, par voie de communiqué. En vertu l'accord, Cargojet accordera des bons de souscription à Amazon pour des actions qui seront acquises en fonction de jalons commerciaux liés au partenariat entre les deux entreprises. Une première tranche permettra au géant américain de mettre la main sur jusqu'à 9,9 pour cent des actions à droit de vote variable de Cargojet pour un prix de 91,78 $ l'action. Amazon dispose d'une période de six ans pour exercer son option. La multinationale pourrait aussi acquérir les actions si l'entente génère des recettes de plus de 400 millions $. Amazon recevra également des bons de souscription supplémentaires correspondant à un maximum de cinq pour cent des actions de Cargojet. La période d'acquisition de la deuxième tranche s'échelonnera sur une année supplémentaire.
