Titres en action: SNC-Lavalin, Boeing, Airbus, Lufthansa...

Publié le 17/06/2019 à 07:01, mis à jour le 17/06/2019 à 10:39

Titres en action: SNC-Lavalin, Boeing, Airbus, Lufthansa...

Publié le 17/06/2019 à 07:01, mis à jour le 17/06/2019 à 10:39

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres
pour ne pas manquer de mise à jour)

SNC-Lavalin (SNC, 26,43$) a annoncé lundi que son entité Atkins avait remporté un contrat de rénovation des voies pour Network Rail, au Royaume-Uni, d'une valeur de 1,5 milliard de livres (2,52 milliards $ CAN). L'entreprise précise que les travaux, d'une valeur allant jusqu'à 500 millions $ en produits, commenceront en août. Dans le cadre du Central Rail Systems Alliance (qui inclut Balfour Beatty et TSO), Atkins appuiera la réalisation pour la prochaine décennie des travaux de rénovation des itinéraires de London North West, London North East et East Midlands. Les travaux toucheront les voies, les aiguillages, les passages à niveau, les lignes aériennes et la signalisation. Le titre prenait 3,27% à la Bourse de Toronto.

Boeing(BA, 347,16$US) arrive au salon du Bourget en pleine crise autour de son 737 MAX, cloué au sol depuis mars sans calendrier de retour en vol après deux crash mortels, avec pour leitmotiv de regagner la confiance de tous. «Nous avons du travail pour gagner et regagner la confiance du public», a déclaré Dennis Muilenburg, le PDG de Boeing, dimanche à la veille du salon devant quelques journalistes, en reconnaissant que «cette confiance a été affectée par les accidents récents» d'appareils de Lion Air et d'Ethiopian Airlines, qui ont fait 346 morts. Pour Boeing, ce salon ne sera pas placé sous le signe des commandes d'avions même si l'avionneur en annoncera quelques-unes pour des longs courriers, selon lui. «Nous venons à ce salon concentrés sur la sécurité. Nous venons avec un ton d'humilité et d'apprentissage, toujours confiants dans notre marché, mais c'est une confiance humble», a-t-il ajouté.

Airbus(AIR, 123,18€) a annoncé lundi, à l'ouverture du salon international de l'aéronautique du Bourget, le lancement d'un A321 XLR (extra long range, à très long rayon d'action) une nouvelle version de son monocouloir A321 LR, capable de parcourir 4.700 miles nautiques (8700 km). Le loueur américain Air Lease Corporation (ALC) a annoncé une commande pour 27 exemplaires de cet avion dont le prix catalogue n'a pas été communiqué. En tout, il a signé une lettre d'intention pour 100 avions dont 50 moyen-courriers A220-300, 23 A321neo et les 27 A321 XLR. L'avion, dont les livraisons débuteront en 2023, propose «une consommation de carburant inférieure de 30% par siège par rapport à la précédente génération» de moyen-courriers et pourra parcourir une distance de 4700 miles nautiques, soit «15% de plus que la version LR», a affirmé l'avionneur dans un communiqué. Ce type d'avion permettra d'exploiter avec un monocouloir des liaisons moins fréquentées qui jusqu'ici ne pouvaient l'être que par des gros porteurs moins rentables, selon le communiqué d'Airbus qui cite des routes comme celles de l'Inde vers l'Europe ou de la Chine vers l'Australie ou encore les liaisons transatlantiques.

Lufthansa(LHA, 15,74€) plongeait de quelque 12% lundi à la Bourse de Francfort après que le transporteur aérien eut abaissé dimanche soir ses prévisions de résultats pour l'année en cours, souffrant de la concurrence des compagnies à bas coûts. Lufthansa ne s'attend plus désormais qu'à une marge d'exploitation comprise entre 5,5% et 6,5% contre un objectif jusqu'ici de 6,5% à 8,0%. La nouvelle prévision de marge correspond à un bénéfice d'exploitation compris entre 2 et 2,4 milliards d'euros. Lufthansa anticipe donc un bénéfice nettement inférieur à celui de l'exercice 2018, où la marge d'exploitation avait atteint 7,9%. D'autant que le groupe a annoncé en parallèle vouloir passer dans ses comptes du premier semestre une provision à hauteur de 340 millions d'euros pour risques fiscaux, liés à un dossier en Allemagne remontant aux années 2001 à 2005. Une récente décision de la justice allemande «a rendu probable que nous perdions le litige» et le paiement effectif pourrait intervenir au cours du second semestre, a détaillé Ulrik Svensson, directeur financier du groupe, lors d'une conférence téléphonique.

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