Banques : les meilleurs titres pour traverser la tempête


Édition du 05 Septembre 2015

Banques : les meilleurs titres pour traverser la tempête


Édition du 05 Septembre 2015

Par Jean Gagnon
Canadiennes ou américaines ?

La facilité de négocier sur tous les marchés boursiers permet aux particuliers d'investir dans le secteur bancaire de leur choix. Toutefois, selon les gestionnaires consultés, ce sont les banques américaines que devraient préférer les investisseurs, et ce, même si le dollar canadien est maintenant relativement bas et que le risque de change pourrait éventuellement s'inverser.

En effet, l'investisseur qui achète les actions d'une banque américaine doit être conscient qu'une remontée du dollar, si elle devait se concrétiser, viendra gruger la valeur de son investissement en dollars américains. Toutefois, la balance ne semble pas pencher de ce côté, du moins à court terme.

«Les banques américaines sont les plus intéressantes, car leurs résultats sont directement corrélés à l'économie», explique Bernard Gauthier, de Jarislowsky Fraser.

Ainsi, la croissance des prêts des banques américaines sera plus forte. De plus, comme la Réserve fédérale s'apprête à hausser les taux d'intérêt, elles bénéficieront d'un avantage quant aux marges d'intérêt, soutient l'associé principal chez Jarislowsky Fraser.

Si les institutions financières américaines semblent plus intéressantes actuellement, c'est que plusieurs vecteurs d'analyse leur sont nettement favorables, selon Claude Boulos. «Les consommateurs américains sont moins endettés, la croissance économique est en nette reprise, et le secteur manufacturier connaît une embellie intéressante», déclare-t-il.

«C'est sûr que les américaines sont le meilleur choix», renchérit Stéphane Rochon. Il note également qu'elles sont moins chères en général, si on se fonde sur la valeur comptable.

Parmi les grandes banques américaines, les préférées des gestionnaires sont Wells Fargo (NY, WFC), la banque de Warren Buffett, et JP Morgan Chase (NY, JPM), la plus importante et celle qui a le mieux traversé la crise financière.

Bien que les banques américaines aient la cote auprès des gestionnaires, leurs contreparties canadiennes ne doivent quand même pas être laissées pour compte, selon eux. «Elles font face à des défis de taille, mais il n'y a pas lieu de paniquer, car elles sont solides, bien capitalisées et ont de bonnes pratiques d'affaires, dit Claude Boulos. Bien sûr qu'elles peuvent corriger à court terme, mais elles ne sont certainement pas une mauvaise proposition à long terme», conclut-il.

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