Après l'hécatombe, faut-il surpondérer les titres énergétiques ?


Édition du 05 Septembre 2015

Après l'hécatombe, faut-il surpondérer les titres énergétiques ?


Édition du 05 Septembre 2015

Alors que les titres pétroliers poursuivent leur descente en vrille, est-il trop tôt pour s'y intéresser ? Après tout, l'indice plafonné de l'énergie S&P/TSX a chuté de plus de 50 % depuis son dernier sommet de juin 2014, au moment où le prix du pétrole subit sa plus longue glissade depuis 1986.

Certains analystes prévoient que ce prix peut encore baisser jusqu'à 20 $ US le baril. C'est notamment l'opinion de l'économiste américain A. Gary Shilling, dont l'argument central est qu'aussi longtemps que le prix du pétrole est supérieur à son coût marginal de production1, l'extraction, pour compenser la perte de revenu résultant du prix plus bas qu'obtiennent actuellement les producteurs, se trouve encouragée.

Il rappelle que, dans le bassin permien du Texas et dans le golfe Persique, ce coût varie de 10 à 20 $ US le baril, et est même plus bas pour certains puits saoudiens.

A. Gary Shilling craint donc que la production n'augmente encore davantage. La production de pétrole de l'OPEP aurait atteint 31,51 millions de barils par jour (Mb/j) en juillet, en hausse 101 000 barils par jour par rapport au mois précédent, selon des sources secondaires. Elle était de 30,3 Mb/j au quatrième trimestre de 2014. En même temps, la production aux États-Unis n'a que très légèrement diminué depuis son sommet récent de 9,6 Mb/j et se situait à 9,4 Mb/j en juillet.

Dans son rapport d'août, l'OPEP estime la demande pour son pétrole à seulement 29,23 Mb/j. Elle estime qu'au niveau mondial, le surplus de l'offre par rapport à la demande de pétrole était de 2,87 Mb/j au deuxième trimestre de 2015.

Dans un communiqué du 10 août, la Banque mondiale estimait que la levée des sanctions liées au programme nucléaire de l'Iran aurait pour effet, à terme, d'accroître de 1 Mb/j la production de pétrole, réduisant de 10 $ US le prix du baril l'an prochain.

A. Gary Shilling souligne qu'en 1986, lors de la dernière augmentation de la production des pays de l'OPEP, le prix du baril avait atteint 10 $ US.

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