Enghouse (ENGH, 51,86$): la thèse optimiste demeure
Les résultats du fournisseur de logiciels actifs sont décevants, mais ils ne changent pas la thèse de croissance par acquisition de Paul Treiber, de RBC Marchés des capitaux.
Les revenus de la société ontarienne ont reculé de 17% à 117 millions de dollars (M$) au deuxième trimestre de son exercice 2021 (terminé le 30 avril). C’est «beaucoup moins» que la prévision du consensus de 129 M$, note l’analyste.
À 0,36$, le bénéfice par action se situe sous la prévision du consensus à 0,42$ et encore plus sous la prévision de RBC à 0,47$.
La déception provient de l’acquisition Vidyo, le fournisseur de logiciel pour la vidéoconférence, dont les activités sont déjà revenues à la normale d’avant la COVID.
La baisse du prix de l’action rend le titre attrayant, croit Paul Treiber. Enghouse s’échange à un ratio de 17 fois le ratio valeur d’entreprise/bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) et à un rendement des flux de trésorerie de 5%. Les évaluations se retrouvent donc à la moitié de la fourchette des cinq dernières années, soit entre 13 et 22 fois et entre 3% à 6%.
L’analyste croit qu’Enghouse peut toujours croître par acquisition. Il renouvelle sa recommandation «surperformance», mais abaisse son cours cible de 80$ à 65$.