À surveiller: Tilray, Roots et Quincaillerie Richelieu

Publié le 08/04/2022 à 08:15

À surveiller: Tilray, Roots et Quincaillerie Richelieu

Publié le 08/04/2022 à 08:15

Par Catherine Charron

Quincaillerie Richelieu (RCH, 41,55$): l'effet de saisonnalité reprend le dessus

Si Quincaillerie Richelieu s’en est moins bien tiré que ce à quoi s’attendait Zachary Evershed de la Financière Banque Nationale, c’est simplement à cause de la période de l’année qui est habituellement plus lente pour l’entreprise, estime-t-il.

Ses revenus, en hausse de 29,3% par rapport à la même période l’an dernier (dont 12,9% sont tirés de ses acquisitions), ont atteint 384,5 millions de dollars (M$). L’analyste misait plutôt sur 400,4 M$. Son bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement de 53,7 M$ et ses marges de 14% n’ont pas accoté le 60,1 M$ et les marges de 15% qui étaient prévus. Son bénéfice par action de 0,53 $ a raté de 0,10 $ la cible de Zachary Evershed. La principale raison de cette déconfiture est l'effet de saisonnalité, croit-il.

En fait, lui qui misait sur une baisse des prix au fur et à mesure que les enjeux de logistique et d’approvisionnement s’estomperont — ce qui ralentirait sa croissance interne et ses marges de profits — n’en est plus si convaincu.

Ainsi, avec la vente aux fabricants qui sont très solides, il s’attend à ce que ses résultats suivent plutôt le cours normal de l’évolution de ses ventes en fonction de la période de l’année, comme avant le début de la pandémie, ce pour quoi il révise ses prévisions à l’égard à la fois de ses ventes et de ses marges.

Zachary Evershed rapporte que l’organisation a grandement accru la quantité de produits qu’elle garde dans son inventaire pour éviter d’avoir des ruptures de stock et garantir des prix moins élevés dans un contexte inflationniste. Au premier trimestre, sa valeur a grimpé de 71,4 M$, à 466,9 M$.

L’analyste applaudit l’agilité du détaillant dans la gestion de ses prix, ce qui lui a permis d’accroître sa croissance interne de près de 12% au cours du premier trimestre.

De son propre aveu, il demeure tout de même prudent dans ses prévisions pour l’exercice 2023, anticipant l’effet de la hausse des taux d’intérêt sur les résultats de Quincaillerie Richelieu, alors que l’entreprise tient un discours bien plus optimiste.

Il qualifie «d’intéressantes» les intentions de fusions et d’acquisitions de l’entreprise au premier coup d’œil, mais il a encore besoin de «davantage de viande autour de l’os». Grâce à elles, l’entreprise s’attend à générer 150 M$ en recette supplémentaire, ce qui est plausible selon l’analyste, sachant qu’elle a déjà ajouté 100 M$ à ses ventes au premier trimestre 2022.

Il revoit donc à la hausse son cours cible qui passe de 53,50 $ à 54,50 $, et maintient sa recommandation à «surperformance de secteur».

À la une

Les profits d’Alphabet bondissent

17:08 | AFP

La maison mère de Google a été portée par la publicité, le cloud et l’IA.

Microsoft fait mieux que prévu au premier trimestre

17:19 | AFP

Dans les échanges électroniques postérieurs à la clôture de la Bourse, l’action Microsoft gagnait près de 5%.

Les prévisions d’Intel déçoivent

Il y a 8 minutes | AFP

Les prévisions pour la période en cours ont hérissé le marché.