Walt Disney (DIS, 141,87$US): un achat si la Bourse punie les ratés à court terme
Le succès sans précédent des films de la franchise Marvel n’a pas suffi à compenser les difficultés rencontrées ailleurs dans l’empire du divertissement, notamment l’intégration laborieuse de 16 mois du groupe média 21 Century Fox, achetée en décembre 2017 pour 71 milliards de dollars américains.
Même l’ouverture de Star Wars Galaxy’s Edge à Orlando n’a pas accru la fréquentation du parc comme prévu. Les manifestations à Hong Kong affaiblissent aussi le nombre de visiteurs au parc Disneyland dans cette ville.
Résultat: toutes les divisions ont dévoilé des revenus inférieurs aux attentes au troisième trimestre.
Le bénéfice ajusté de 1,35$ US par action est de 23% inférieur au consensus des analystes. Il s’agit d’une baisse de 28% par rapport au même trimestre un an plus tôt.
Même s’il réduit des prévisions de revenus et de bénéfices pour 2019 et 2020, Daniel Salmon, de BMO Marchés des capitaux, serait acheteur si le titre faiblissait en Bourse à cause de ratés à court terme.
L’analyste fonde beaucoup d’espoir sur la croissance à du nouveau service de diffusion en continu Disney +, après son lancement à la fin du mois d’août.
Le prix modique de 12,99$US par mois établi pour le service avec annonces publicitaires Disney+, incluant Hulu et ESPN, fera affluer les abonnés, mais les revenus par mois seront inférieurs que prévu au début, prévient M. Salmon.
L’analyste ne touche pas à son cours-cible de 170$US qui accorde une valeur de 53$US par action au nouveau service de diffusion Disney+.