Brookfield Asset Management (BAM, 47,99 $ US): une structure de coûts avantageuse
Le ratio de dépenses annuelles de 55 points de base du gestionnaire d’actifs canadien est digne de mention, selon Sohrab Movahedi, analyste chez BMO Marchés de capitaux.
Surtout dans le contexte d’un gestionnaire de fonds alternatifs dont le portefeuille américain a réalisé un rendement annuel avoisinant 12 % pour les 5 dernières années, surpassant ainsi l’indice S&P 500 de 150 points de base. Quant au portefeuille canadien, le rendement annualisé de 17 % a été supérieur à celui de l’indice S&P/TSX de 1 200 points de base.
Compte tenu de ces résultats, la recommandation de l’analyste de la BMO est « sur-performance », et son cours cible est de 55 $ US.
Le ratio des dépenses moyennes pour les années 2014 à 2018 de 55 points de base de Brookfield se compare à 92 points de base pour ses concurrents américains, indique l’analyste. Il est aussi légèrement inférieur à celui de la moyenne du groupe des fonds de pension canadiens qui se situe à 57 points de base.
Les salaires et compensations versés à ses gestionnaires lui confèrent un avantage comparatif quant aux coûts d’opération, note l’analyste. Ces éléments de dépense représentent environ 56 % des coûts de Brookfield en moyenne pour les 5 dernières années comparativement à environ 62 % pour ses concurrents américains en gestion alternative.
Sohrab Movahedi croit que les connaissances opérationnelles et l’importance de ses investissements en immobilier sont les deux facteurs qui permettent à Brookfield d’atteindre une telle efficacité au niveau des coûts. Et ces facteurs devraient continuer de lui permettre de maintenir cette situation enviable, selon lui.