À surveiller: Guru, Loblaw et Tesla

Publié le 27/01/2023 à 09:00, mis à jour le 01/02/2023 à 10:21

À surveiller: Guru, Loblaw et Tesla

Publié le 27/01/2023 à 09:00, mis à jour le 01/02/2023 à 10:21

Par Catherine Charron

Guru a eu un quatrième trimestre inégal, selon Martin Landry de Stifel. (Photo: courtoisie)

Que faire avec les titres de Guru, Loblaw et Tesla? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée par les analystes.


Guru (GURU, 2,75$): la transition est sur le point de se terminer

Bien que ses ventes chez les détaillants aient augmenté de 33%, le fabricant de boissons énergisantes Guru a eu un quatrième trimestre inégal, selon Martin Landry, analyste à Stifel.

Dans l’ensemble, ses revenus ont baissé à 6,8 millions de dollars, soit de 20% par rapport à la même période l’an dernier, à cause de sa nouvelle entente de distribution avec PepsiCo, précise l’analyste.

À première vue, ce résultat peut sembler préoccupant, concède-t-il. Toutefois, il rappelle qu’au quatrième trimestre de 2021 - date à laquelle on compare les plus récents chiffres publiés par l’entreprise - Guru a dopé ses ventes de 2,7 millions de dollars pour remplir ses nouvelles tablettes.

En excluant cet événement ponctuel, ses revenus ont plutôt grimpé de 14% au quatrième trimestre de 2022 par rapport à celui de 2021, une performance similaire à celle enregistrée au troisième trimestre.

Or, précise la direction de la société, à compter du deuxième trimestre de l’exercice 2023, la différence entre la croissance de ses ventes et celle de ses revenus devrait se résorber.

Les résultats du prochain trimestre seront toutefois encore déséquilibrés par près d'un million de dollars (M$) en revenus supplémentaires qui ont servi à remplir son nouveau réseau de distribution au premier trimestre de 2022. De plus, PepsiCo a décidé de réduire son inventaire de boissons Guru, ce qui devrait en partie lui faire perdre 1,75 M$. Stifel anticipe donc une baisse de revenus de 13% sur un an chez Guru.

La bonne nouvelle, c'est que ce premier anniversaire de l’accord avec la société américaine facilitera dorénavant la comparaison avec les trimestres précédents, indique Martin Landry.

Par ailleurs, à 5,5 M$, ses frais de vente, généraux et administratifs ont été bien moins importants que prévu, note l’analyste qui tablait plutôt sur 8,7 M$. Ça a donc grandement réduit ses pertes avant intérêts, impôts et amortissement ajustées, qui ont atteint 4 M$, et non pas 6,9M$ ou 7,7M$ comme l’avaient respectivement anticipé le consensus des analystes et Martin Landry.

Ce dernier est d’ailleurs toujours convaincu que l’entreprise parviendra à accaparer à l’échelle du pays les mêmes parts de marché qu’elle occupe au Québec, mais cela pourrait prendre plus de temps que ce à quoi il s’attendait auparavant. En 2022, elles ont crû de 31%.

Martin Landry a ajusté ses attentes à l’égard des prochains exercices. En 2023, il anticipe des revenus de 33,1 M$ et des pertes par action de 0,43$, et non plus 36,2M$ et de 0,46$. En 2024, il mise respectivement sur des revenus de 39,7M$ et des pertes par action de 0,26$, et non plus sur 41,3 M$ et sur 0,31$.

Néanmoins, il maintient son cours cible à 2,85$, et sa recommandation à «conserver».

 

 

Loblaw (L, 119,85$): un titre de choix en 2023

Sur le même sujet

À surveiller: Metro, Gildan et American Express

23/04/2024 | Catherine Charron

Que faire avec les titres de Metro, Gildan et American Express? Voici des recommandations d'analystes.

Faut-il acheter présentement l'action de Nvidia?

Mis à jour le 19/04/2024 | Morningstar

Depuis son introduction en bourse en 1999, l’action de Nvidia a explosé de plus de 30 000%.

À la une

Les scénaristes canadiens disent oui à un mandat de grève

Il y a 9 minutes | Catherine Charron

La Writers Guild of Canada représente près de 2500 scénaristes anglophones au pays

Y'as-tu d'la bière icitte?

EXPERT INVITÉ. La bière est une thématique d’investissement extrêmement forte de plusieurs milliards de dollars.

Gain en capital ou être né pour un petit pain

«L’augmentation de la tranche imposable sur le gain en capital imposée par Ottawa et Québec est une mauvaise idée.»