(Photo: 123RF)
Que faire avec les titres de Metro, Québecor et MEG Energy? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
Metro (MRU, 70,91 $): ses attributs favorables seraient déjà escomptés dans le prix de l’action, selon l’analyste de la Financière Banque Nationale
L’entreprise de distribution alimentaire et pharmaceutique présentera ses résultats au 3e trimestre le 10 août. Et ils devaient être intéressants, si l’on se fie à Vishal Shreedhar, analyste à la Financière Banque Nationale.
Pour lui, Metro constitue une solide compagnie qui a offert aux investisseurs par le passé des rendements à long terme supérieurs et une excellente allocation du capital.
Toutefois, ces attributs sont adéquatement reflétés dans le cours de l’action, selon l’analyste. À preuve, le titre se négocie présentement à 11,5 fois les bénéfices avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) des 12 prochains mois, comparativement à une moyenne des 5 dernières années de 11,0 fois, ainsi qu’à des multiples de 8,9 fois et de 6,9 fois respectivement pour Loblaw et Empire.
Pour l’instant, l’analyste maintient sa recommandation «Performance égale au secteur» tout en haussant légèrement son cours cible de 74 $ à 75 $ pour tenir compte de l’avancement de sa période d’évaluation.
Pour le 3e trimestre 2022, l’analyste prévoit une croissance des bénéfices par action d’environ 10%, conséquence principalement d’une croissance positive des ventes des magasins comparables du secteur alimentaire, d’une bonne performance de Pharmacie Jean Coutu, des coûts inférieurs liés à la COVID-19 et des rachats d’actions.
L’inflation des prix des aliments a continué de monter comparativement au trimestre précédent, atteignant 9,4% durant le 3e trimestre de Metro contre 7,0% au 2e trimestre. Toutefois, l’inflation dans les magasins d’alimentation a été de 9,4% en juin alors qu’elle avait été de 9,7% en avril et en mai. La direction de Loblaw suggérait récemment que l’inflation avait peut-être touché son sommet.
Les recherches de l’analyste de la Financière lui indiquent qu’historiquement les épiciers font relativement bien lors des périodes de hausses de prix, ainsi que durant les périodes de baisses de prix, mais à condition que le niveau demeure positif.
Québecor (QBR/B.TO, 28,45 $): une preuve de son engagement hors Québec