À surveiller: Linamar, Transat et WSP Global

Publié le 11/03/2022 à 09:00

À surveiller: Linamar, Transat et WSP Global

Publié le 11/03/2022 à 09:00

Par Catherine Charron
un avion de Transat

Cameron Doerksen est tout particulièrement satisfait des 343 M$ que Transat détenait en flux de trésorerie libre à la fin de son exercice 2021. (Photo: 123RF)

Que faire avec les titres de Linamar, Transat et WSP Global? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.


Linamar (LNR.TO, 50,79 $): les conséquences de la crise en Ukraine assombrissent le portrait

Tandis que l’instabilité en Europe de l’Est assombrit les prévisions à court terme de Brian Morrisson de la Banque TD à l’égard des deux divisions de Linamar, celui-ci estime qu’une reprise de la demande devrait animer sa croissance en 2023.

C’est ce qu'il conclut après avoir consulté les résultats du quatrième trimestre de la société ontarienne, dévoilé le 9 mars 2022.

Le consensus n’a pas été surpris par le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) ni le bénéfice par action qui lui ont été présentés, les chiffres fournis étant somme toute conformes aux attentes.

Sa Division mobilité s’en est mieux tiré que ce sur quoi misait Brian Morrison, mais a tout de même été plombée par une moins bonne croissance annuelle de ses ventes de pièces automobiles et par une hausse des coûts liés à son approvisionnement.

Ses activités ont particulièrement été affectées par l’invasion russe en territoire ukrainien, dont l’étendue des dégâts sur la chaîne d’approvisionnement du secteur est encore inconnu, tout comme la réaction des consommateurs à la flambée escomptée des prix.

Selon l’analyste de la Banque TD, tant que le conflit se poursuivra, il sera difficile de prévoir comment le secteur s’en tirera, ou à quoi ressembleront les marges bénéficiaires.

Les défis d’approvisionnement ont sabré les résultats de la Division industrielle de Linamar, l’augmentation des coûts lui ayant fait enregistrer des pertes opérationnelles.

Brian Morrison estime que la valeur de l’action de Linamar représente une baisse de 30% du BAIIA attendu en 2022, si Vladimir Poutine n’avait pas envahi l’Ukraine. En temps normal, «le titre de Linamar aurait été en dessous de sa valeur intrinsèque», écrit l’analyste.

Bien qu’elle évolue dans un contexte des plus incertains, la société est dotée d’une encaisse qui devrait lui permettre de traverser cette crise, «tout en maintenant ses activités de fusions et d’acquisition et/ou en redonnant sans aucun doute, ou presque, à ses actionnaires», ajoute Brian Morrison. C’est pourquoi il réaffirme sa recommandation d’«achat».

Néanmoins, le risque à court terme que court sa demande et son approvisionnement contraignent la Banque TD à revoir son cours cible, qui passe de 98 $ à 83 $, car elle abaisse non seulement ses prévisions, mais aussi le multiple appliqué.

 

Transat (TRZ.TO, 4,65$): les réservations prennent de l’altitude 

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