À surveiller: les titres qui ont attiré votre attention

Publié le 06/04/2019 à 08:25

À surveiller: les titres qui ont attiré votre attention

Publié le 06/04/2019 à 08:25

Par lesaffaires.com

Metro (MRU, 50,55$): solide deuxième trimestre en vue

L’épicier et pharmacien devrait bénéficier d’une conjoncture favorable au deuxième trimestre grâce au retour de l’inflation alimentaire. 

Metro laisse aussi derrière elle l’effet maximum de la hausse du salaire minimum, explique Michael Van Aelst, de TD Valeurs mobilières.

L’analyste prévoit une hausse de 32% du bénéfice à 0,62$ par action. Il rappelle toutefois que les résultats de l’an dernier sont peu comparables étant donné que Metro a vendu ses actions d’Alimentation Couche-Tard et acquis le Groupe Jean Coutu.

L’analyste s’attend à une croissance de 4% des ventes des épiceries comparables, grâce à une hausse de 2,5% du panier moyen.

M. Van Aelst attribue le meilleur pouvoir d’imposer des prix plus élevés au fait que la superficie des supermarchés augmente moins vite que la croissance de la population, dans l’industrie.

Suivez beauchamp_dom sur Twitter

Les pharmacies devraient accroître les ventes de marchandises comparables de 3,2%. Les ordonnances croîtront de seulement un pourcent à cause du recul de 1,4% des prix des médicaments génériques imposé par les gouvernements.

M. Van Aelst prévoit un bond de 43% du bénéfice d’exploitation en raison de l’acquisition de Jean Coutu. La même mesure pour l’alimentation seulement sera de 2 à 3% parce que Metro dépense plus que de coutume. 

Pour 2019, l’inflation alimentaire, le retour d’un rythme plus normal de dépenses et les synergies devraient produire une hausse de 8 à 12% du bénéfice par action.

Le pire de la hausse des frais de transport et des tarifs d’importation est aussi passé. 

L’analyste rappelle aussi que les économies de l’intégration Jean Coutu devraient atteindre 40M$ en 2019, par rapport à 7M$ en 2018. Des revenus additionnels de 25M$ sont aussi attendus de la vente croisée de produits alimentaires et de santé-beauté, de l’expansion des marques privées et de l’ajout des pharmacies Brunet de Metro aux ventes du fournisseur de médicaments Pro Doc.

Même si les dépenses en immobilisations atteignent un record de 450M$ en 2019, l’épicier devrait tout de même raviver le rachat de ses actions maintenant que sa dette est revenue dans sa zone de confort.

Après un bond de 28% depuis la mi-octobre, Metro s’échange à un multiple supérieur à sa moyenne depuis cinq ans, d’où sa recommandation de conserver le titre. Son cours cible reste à 51$.

Une évaluation plus élevée est possible si les investisseurs cherchent éventuellement refuge dans les épiciers dans un ralentissement économique ou une récession, mais M. Van Aelst rappelle que le multiple a rarement dépassé 17,5 fois, dans le passé.

 

À la une

Dette et déficit du fédéral: on respire par le nez!

19/04/2024 | François Normand

ANALYSE. Malgré des chiffres relativement élevés, le Canada affiche le meilleur bilan financier des pays du G7.

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

19/04/2024 | Philippe Leblanc

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.

Multiplier la déduction pour gain en capital, c'est possible?

19/04/2024 | WelcomeSpaces.io

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?