À surveiller: GFL, Résolu et Walmart

Publié le 19/08/2020 à 08:17

À surveiller: GFL, Résolu et Walmart

Publié le 19/08/2020 à 08:17

Par Stéphane Rolland
Un camion de GFL Environnement

(Photo: 123RF)

Que faire avec les titres de GFL, Résolu et Walmart? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.

GFL Environmental (GFL, 25,53$) : réaction à Spruce Point

Sans faire allusion au rapport critique de Spruce Point, Rupert Merer, de Financière Banque Nationale, réitère sa confiance dans le titre du spécialiste de la gestion de déchet.

Ben Axler, de Spruce Point, a publié un rapport critique de 107 pages au sujet de GFL. Le titre avait perdu jusqu’à 12% de sa valeur lors de la séance de mardi pour terminer en baisse de 9%.

Le rapport de Spruce Point juge que la société paie trop cher pour ses acquisitions et qu’elle a de la difficulté à les intégrer. Il s’interroge également sur l’endettement de la société. Il a aussi émis un doute sur le passé des membres de la direction et sur la comptabilité de l’entreprise. La direction s’est défendue affirmant que le rapport contenait plusieurs «erreurs», dans un communiqué.

Plusieurs compagnies canadiennes se sont trouvées dans la mire de Spruce Point dans les dernières années, la firme vend à découvert certains des titres qu’il critique. Si le pari pessimiste de Spruce Point sur Maxar (2018) s’est concrétisé, les subséquents sur Dollarama (2018) et Canadian Tire (2019) n’ont pas eu le même effet.

Pour sa part, Rupert Merer, de Financière Banque Nationale, juge que la société offre une bonne visibilité sur sa croissance et que son secteur d’activité est à l’épreuve des récessions. Il juge que le recul du titre est une occasion d'achat.

Le processus de premier appel public à l’épargne mené par GFL (entrée en Bourse en mars dernier) a soumis la société à un «rigoureux» examen comptable et légal, juge l’analyste, qui réitère sa confiance en la direction. Il assure ne pas voir de problème dans la comptabilité de la compagnie.

Il ne s’inquiète pas de la dette, qui pourrait atteindre 5 fois le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) avec les acquisitions. Il note que la société a émis pour 750 millions de dollars américains ($US) en dette à un taux de 3,75%. «Le coût de la dette est bas», commente-t-il. Dans «les prochaines années», il pourra refinancer pour l’équivalent de 1 milliard de dollars en dette dont le taux moyen est bien plus élevé à 8%, ajoute-t-il. Avec un ralentissement des acquisitions, la société a également la possibilité de rembourser sa dette à un rythme de 0,5 fois le BAIIA par année, selon lui.

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