À surveiller: Couche-Tard, Plastiques IPL et Brookfield

Publié le 20/05/2020 à 08:48

À surveiller: Couche-Tard, Plastiques IPL et Brookfield

Publié le 20/05/2020 à 08:48

Par Dominique Beauchamp

Plastiques IPL (IPLP, 5,00$): le fabricant de contenants est dans la mire de trois fonds privés

Selon The Sunday Independent de Dublin, trois fonds privés auraient fait des avances au fabricant de contenants de plastique rigide pour en fermer le capital, depuis la fin de 2019.

L’un des prétendants cités, Seamus Fitzpatrick, du fonds CapVest aurait dans le passé tenté d’acquérir la société prédécesseur d’IPL One 51 plc, indique l’édition du dimanche du quotidien Irish Independent.

Une transaction serait une porte de sortie pour l’homme d’affaires Larry Goodman, plusieurs coopératives irlandaises et quelque 2000 petits investisseurs irlandais privés, indique l’hebdomadaire.

L’article, qui mentionne aussi que la Banque de Montréal conseille IPL, a fait grimper le titre de 30%, jusqu’à 5,25$ le 19 mai.

Le fabricant irlando-québécois a déclaré le 19 mai qu’il ne «commentait pas les spéculations».

L’ébruitement des offres pour IPL survient quelques jours après l’annonce du départ du chef des finances d’IPL depuis huit ans Pat Dalton. Le chef de la direction actuel Alan Walsh assure l’intérim de ce poste qu’il avait lui-même occupé jusqu’en 2011.

Une offre pour IPL serait «opportuniste», indique Paul Bilenki, de TD Valeurs mobilières, puisque le plongeon de 71% d’IPL depuis son retour en Bourse en juin 2018 lui donne une valeur de 4,8 fois le bénéfice d’exploitation prévu en 2021.

Or, les transactions dans l’industrie des contenants de plastique rigide se réalisent à un multiple de 8 à 9 fois bénéfice, précise l’analyste.

Paul Bilenki rappelle que la Caisse de dépôt et placement du Québec détient 27% des actions et le Fonds de solidarité du Québec possède 6% des actions tandis que les actionnaires de la société antérieure One 51 plc ont encore 35 à 40% des actions. «Toute offre devra satisfaire ces investisseurs d’origine qui avaient choisi de rester actionnaires après le retour en Bourse», explique l’analyste.

Bien qu’une transaction serait difficile à réaliser en pleine pandémie, une offre s’avérerait tout de même un résultat satisfaisant pour les actionnaires, ajoute-t-il.

Le titre semble offrir un bon rapport risque-rendement. Le multiple des transactions de l’industrie lui donnerait une valeur de 11 à 13,50$.

«Un rachat est possible bien que nous sommes réticents à accorder au titre un multiple transactionnel», prévient l’analyste.

Paul Bilenki en recommande tout de même l’achat aux clients qui tolèrent un niveau de risque élevé. Son cours-cible à 8$ offre un regain potentiel de 60%.

«Cette cible équivaut à 6 fois le bénéfice d’exploitation, un multiple inférieur à la moyenne depuis 2018 parce que les résultats d’IPL ont été inégaux. Il lui faudra aussi du temps pour regagner la crédibilité des investisseurs. En plus, la dette restera élevée pour encore 12 mois», écrit l’analyste.

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