À surveiller: Couche-Tard, CAE et Boyd

Publié le 19/03/2020 à 09:16

À surveiller: Couche-Tard, CAE et Boyd

Publié le 19/03/2020 à 09:16

Par Dominique Beauchamp

Photo: archives

Que faire avec les titres de Couche-Tard, CAE et Boyd? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.


Couche-Tard (ATD.B, 33,97$): une société résiliente pendant et après la crise

Malgré le brouillard épais qu'entraîne le confinement de la population sur les déplacements et les achats, Irene Nattel, de RBC Marchés des capitaux, répète que le titre de Couche-Tard est attrayant dans le contexte actuel.

Pour l’instant, l’alimentation et les stations d’essence sont exemptes des divers décrets de fermeture, bien que le manque d’employés disponibles obligera Couche-Tard à fermer des commerces.

En Norvège, où les frontières ont été fermées dès la semaine dernière, Couche-Tard a identifié les établissements les plus productifs qui resteront ouverts en priorité si la main d’œuvre venait à manquer.

L’analyste avance même que les investisseurs sous-estiment à quel point les marges sur l’essence à la pompe peuvent amortir l’impact de la faiblesse des ventes en magasin, à court terme.

Les contrats à terme pour le cours du pétrole brut l’été prochain ont en effet chuté de moitié. L’amélioration des marges sur l’essence à la pompe depuis deux semaines peuvent compenser pour une baisse de 40% des volumes d’essence, donne-t-elle en exemple.

De plus, le solide bilan de l’entreprise préserve sa capacité à saisir les occasions d’acquisitions qui se présenteront.

Couche-Tard dispose de liquidités de 1,8 milliard de dollars américains (G$US) tandis que sa dette équivaut à 1,8 fois le bénéfice d’exploitation. L’entreprise a aussi accès à 2,5 G$US d’emprunts.

«Couche-Tard est en position de force pour réaliser des transactions, Caltex Australia ou autre, une fois la crise passée», dit-elle.

Les dirigeants se disent toujours intéressés au principal fournisseur de carburant d’Australie et continuent leur

vérification diligente. « Une transaction imminente est toutefois improbable tant que que le marché du crédit restera figé», dit-elle.

De nouvelles occasions pourraient aussi surgir puisque d’autres acquéreurs fragiles se retireront de la course, ce qui pourrait faire baisser les multiples transactionnels.

La chute de 23% du titre depuis le 20 février a aussi fait tomber son évaluation au bas de la fourchette des 18 dernières années (13 fois les bénéfices prévus), un niveau que l’analyste juge aussi attrayant.

Les marges sur l’essence, sa diversification internationale et le bilan sain et le potentiel de transactions devraient aussi limiter la chute du titre comparativement aux récessions antérieures, soutient aussi Mme Nattel.

En bref, le cours actuel offre une bon point d’entrée dans un titre qui peut mieux traverser la crise que d’autres.

Son cours-cible de 49$ représente un rebond potentiel de 45%.

 

CAE (CAE, 15,87$): le titre reflète déjà en bonne partie la crise de l'industrie aérienne

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