Metro (MRU, 56,20$): de bons résultats, mais peu de catalyseurs
Comme la plupart de ses collègues, Chris Li, de Desjardins Marché des capitaux, a de bons mots pour l’épicier, mais trouve son titre trop cher.
L’analyste souligne que la direction a continué de démontrer ses aptitudes d’exécution au premier trimestre de l’exercice 2021 (terminé le 19 décembre). Il croit toutefois qu’il deviendra plus difficile de croître tandis que les prochains résultats seront comparés à l’exercice 2020 quand la pandémie avait déjà eu son effet sur les ventes.
Il anticipe une progression du bénéfice par action de 6% au cours de l’exercice 2021 en comparaison à une augmentation de 15% en 2020. «Les réductions de coûts et les gains d’efficacité seront encore plus importants pour compenser les vents de face», commente-t-il.
Metro est «un premier de classe», selon lui. Par contre, l’écart d’évaluation avec les rivales Loblaws et Sobeys est trop important, estime-t-il. Le titre de Metro s’échange à un ratio de 16 fois le ratio cours/bénéfice des 12 prochains mois. En comparaison, les deux concurrents se trouvent dans une fourchette de 13 à 14 fois.
Chris Li maintient sa recommandation «performance de secteur» et abaisse son cours cible de 61$ à 59$.
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