À surveiller: CAE, Rogers et Cominar

Publié le 07/07/2021 à 09:30

À surveiller: CAE, Rogers et Cominar

Publié le 07/07/2021 à 09:30

Par Denis Lalonde

Cominar (CUF.UN, 11,09$) : la CIBC initie la couverture du titre

Le 5 juillet, la Banque CIBC a amorcé la couverture de la fiducie de placement immobilier (FPI) Cominar avec une recommandation «neutre» et un cours cible sur un an de 11,50$.

«La pandémie a interrompu la progression du FPI dans la stabilisation de ses activités, accentuant les faiblesses de Cominar dans le commerce de détail et les immeubles à bureaux situés en banlieue», écrit l’analyste Sumayya Syed.

Cette dernière estime que les défis de l’entreprise dans ces segments sont largement compensés par les forces du portefeuille de Cominar du côté de la location de locaux industriels et gouvernementaux.

«Nous voyons beaucoup de potentiel de création de valeur dans le portefeuille de propriétés de Cominar, et le titre pourrait bénéficier d’une réduction de l’effet de levier utilisé par l’entreprise ou d’un rachat d’unités», selon Mme Syed.

Cette dernière justifie sa recommandation neutre sur le titre par des fondamentaux du marché en demi-teinte.

«Le marché de la location dans les banlieues est difficile et compte pour 60% des bureaux vides, alors que la situation est relativement stable dans les centres-villes», raconte Sumayya Syed.

«La hausse du poids des centres commerciaux (19% du revenu net d’exploitation) et des détaillants devrait tempérer la hausse des loyers, alors que nous prévoyons que le taux d’occupation de 85% devrait rester relativement stable», ajoute-t-elle.

Mme Syed précise que l’immobilier industriel est en ce moment plus en demande que les bureaux ou les locaux commerciaux, avec des loyers jusqu’à 20% inférieurs au marché. Selon elle, le secteur est en croissance de 15% à 20%, ce qui génère une hausse du revenu net d’exploitation. «Le potentiel de croissance des revenus est encore bien présent dans ce secteur», dit-elle.

L’analyste estime également que Cominar pourrait procéder à la vente d’actifs non stratégiques. À son avis, des ventes totalisant 250 à 650 millions de dollars permettraient à la société de racheter de 1% à 3% de ses unités.

 

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