À surveiller: BCE, AutoCanada et Toromont

Publié le 07/04/2021 à 09:11

À surveiller: BCE, AutoCanada et Toromont

Publié le 07/04/2021 à 09:11

Par Dominique Beauchamp

Toromont (TIH, 100,20$): l’équipementier devient un achat même au sommet

Même si le titre du distributeur de machinerie lourde touche un sommet, Michael Doumet, de Banque Scotia, émet une nouvelle recommandation d’achat et augmente son cours cible de 100 à 115$.

Ses arguments sont contre-intuitifs. D’entrée de jeu, il reconnaît avoir raté la remontée du titre qu’il jugeait toujours trop chère.

«La pandémie a démontré pourquoi la société mérite sa plus-value par rapport à son industrie», écrit-il. Ses bénéfices ont peu baissé. Aussi, l’équipementier a eu peu recours aux subventions salariales et n’a pas eu à imposer une restructuration, explique-t-il.

Or, puisque la reprise a soulevé tous les titres industriels, Toromont a perdu une partie de sa plus-value relative en Bourse, ce qui en fait un achat en vue d’une hausse de presque 40% des bénéfices en 2022.

«Voilà pourquoi acheter son titre au sommet est la bonne décision», renchérit Michael Doumet.

Ses prévisions de profits passent de 3,73 à 3,82$ en 2021 et de 4,13 à 4,36$ en 2022.

Ces perspectives pourraient dépasser ses attentes si les marges de Toromont s’amélioraient plus que prévu ou si elle achetait un autre concessionnaire Caterpillar.

Après tout, son bilan est presque de nouveau sans dettes tandis que l’intégration du distributeur Hewitt acquis en 2017 est très avancée, fait valoir Michael Doumet.

«Caterpillar contrôle qui vend et qui achète ses concessionnaires, ce qui embrouille la possibilité d’une transaction, mais la consolidation fait beaucoup de sens et Toromont est un acquéreur naturel», explique l’analyste.

Si la société achetait un concessionnaire de la taille de Hewitt en empruntant, un tel achat ajouterait 12% aux bénéfices dès la première année et jusqu’à 25% la troisième année.

Il rappelle que le bilan lui permet de conclure un achat d’une fois et demi fois la taille d’un milliard de dollars de celle de Hewitt sans que sa dette ne surpasse 2 fois le bénéfice d’exploitation.

Pour renouer avec la croissance annuelle composée de 15% connue entre 2010 et 2019, il croit que la société devra déployer son capital pour étendre son réseau ou pour acquérir des entreprises complémentaires.

En plus, Toromont amorce 2021 avec des nouvelles commandes record grâce à la reprise de la construction et de l’industrie minière.

Visiblement enthousiaste, Michael Doumet hausse de 24 à 26 fois les bénéfices prévus en 2022 le multiple qu’il accorde au titre.

 

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