Le détaillant de vêtements haut de gamme pour femmes Aritzia divulguera demain les résultats du 3e trimestre. (Photo: Denis lalonde)
Que faire avec les titres de Aritzia, Lightspeed et Precision Drilling? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
Aritzia (ATZ, 50,13 $): l’analyste de la TD hausse son cours cible
Le détaillant de vêtements haut de gamme pour femmes divulguera demain les résultats du 3e trimestre de son année financière 2022, mais déjà Meaghen Annett, analyste chez Valeurs mobilières TD, hausse son cours cible de 53 $ à 57 $.
Compte tenu principalement de l’attrait indéniable pour la marque aux États-Unis, elle prévoit une croissance des ventes pour le trimestre d’environ 30% comparativement à l’année précédente. L’analyste est convaincue que la société est en bonne position pour offrir de la nouveauté et ainsi satisfaire la demande des consommatrices.
Meaghen Annett prévoit que les marges brutes égaleront celles de l’an dernier, ce qui est légèrement supérieur aux prévisions des dirigeants du détaillant. Elle croit que sa capacité de vendre à plein prix compensera pour les pressions inflationnistes.
Les dépenses seront sensiblement les mêmes que l’année précédente, mais elles demeureront tout de même au-dessus du niveau prépandémie compte tenu des investissements de la firme dans le personnel de talent. L’analyste prévoit pour le trimestre de bénéfices par action de 0,42 $ comparativement à la prévision de 0,40 $ du consensus des analystes.
Les perspectives à moyen terme pour les ventes et les bénéfices de la firme sont attrayantes et l’état du bilan est solide, selon l’analyste. Elle recommande l’achat du titre en vue de son nouveau cours cible de 57 $.
COVID-19 oblige, les magasins d’Aritzia font face à certaines restrictions actuellement, mais elles sont toutefois moins importantes que lors des vagues précédentes. Les ventes aux États-Unis ont presque doublé comparativement aux niveaux prépandémiques. Et elles pourraient bien surpasser les ventes canadiennes dès l’an prochain, estime l’analyste.
