À surveiller: Bombardier, Québecor et Stantec

Publié le 24/02/2023 à 08:50

À surveiller: Bombardier, Québecor et Stantec

Publié le 24/02/2023 à 08:50

Par Dominique Beauchamp

(Photo: Getty Images)

Que faire avec les titres de Bombardier, Québecor et Stantec? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.

 

Bombardier (BBD.B, 65,70$): une rencontre et une visite d’usine renforcent la confiance de BMO

Fadi Chamoun de BMO Marchés des capitaux est ressorti de rencontres organisées pour ses clients avec deux dirigeants et d’une visite de l’usine de finition des jets d’affaires de Montréal plus confiant qu’avant dans ses prévisions et son optimisme envers le titre.

Un échange avec Bart Demosky, chef de la direction financière et Francis Richer de la Flèche, vice-président de la planification financière, l’incite même à relever ses prévisions de bénéfices pour 2023 (de 3,04 à 3,11$ US par action) et pour 2024 (de 4,55 à 4,59 $ US) et son cours cible.

Essentiellement, le carnet de commandes bien rempli ainsi que la demande encore solide pour les jets d’affaires donnent beaucoup de «visibilité» aux perspectives de revenus. Malgré la modération de certains indicateurs de ce créneau de l’aviation, les stocks de jets d’affaires d’occasion sont peu élevés, la demande reste résiliente et surtout les commandes en main renforcent la trajectoire des revenus jusqu’en 2024, énumère l’analyste.

Bombardier a présenté de solides arguments pour assurer que la robuste demande se prolongera et que les commandes reçues continueront à dépasser les livraisons. Si ce n’était pas le cas, Fadi Chamoun juge que le fabricant est bien positionné pour naviguer une récession étant donné que son bilan et ses liquidités sont plus solides qu’auparavant. Dans ce scénario moins optimiste, la demande pour les jets serait inférieure au rythme des appareils produits, obligeant le fabricant à réduire sa production.

L’analyste table sur des flux de trésorerie de 350 millions de dollars américains en 2023 et de plus de 500 M$ US en 2024.

Le fait que Bombardier ait dépassé les objectifs du plan de match établi en 2020 malgré les problèmes d’approvisionnement et l’inflation lui donne confiance que le fabricant puisse dégager de solides flux de trésorerie excédentaires tout en réinvestissant au besoin. Fadi Chamoun estime aussi que Bombardier a utilisé des hypothèses prudentes pour établir les orientations de 2023.

L’analyste de BMO est aussi de ceux qui croient que la société est en voie de dépasser les objectifs de revenus, de bénéfice d’exploitation et de flux de trésorerie disponibles fixés pour 2025. Bombardier pourrait les relever lors de la rencontre annuelle des investisseurs du 23 mars.

Fadi Chamoun imagine un cadre financier d’ici 2025 qui verrait Bombardier «dégager des flux de trésorerie disponibles de 500 M$ US par année, afficher un ratio d’endettement de moins de deux fois le bénéfice d’exploitation tout en finançant la mise au point de nouveaux appareils».

Au final, l’analyste augmente son cours cible de 75 à 80$ et réitère sa recommandation d’achat. Cet objectif représente un multiple de 8 fois le bénéfice d’exploitation moyen qu’il prévoit en 2023 et 2024.

L’action de Bombardier a plus que triplé depuis le creux de 18,30$ touché en juillet 2022.

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