La Banque du Canada a mis de l'avant un processus visant à identifier la personne qui prendra la relève de M. Poloz.
La Banque du Canada a annoncé vendredi que son gouverneur Stephen Poloz ne briguerait pas un second mandat à la tête de la banque centrale lorsque son mandat de sept ans expirera l’année prochaine.
M. Poloz, 64 ans, a indiqué que le poste de gouverneur de la Banque du Canada avait été son emploi de rêve.
« Mon rôle comme gouverneur a été le plus enrichissant de ma longue carrière », a-t-il affirmé dans un communiqué.
« Pendant mon mandat, la banque a créé les conditions propices à une croissance économique soutenue, à un faible taux de chômage et à une inflation proche de la cible, et ce, dans un contexte très difficile. »
Avant d’être nommé au plus haut poste de la banque centrale du Canada en 2013, M. Poloz était chef de la direction d’Exportation et développement Canada. Il a remplacé Mark Carney, qui a quitté la Banque du Canada pour devenir gouverneur de la Banque d’Angleterre.
Le mandat de M. Poloz prendra fin le 2 juin 2020.
Le conseil d’administration de la banque centrale a annoncé avoir entamé un processus de recherche pour choisir son remplaçant.
La Banque du Canada prévoit achever ce processus d’ici le printemps et, sous réserve de l’approbation du ministre fédéral des Finances et du cabinet, le remplaçant de M. Poloz sera en place pour le 3 juin 2020.
La recherche d’un nouveau gouverneur de la Banque du Canada arrive à un moment intéressant pour la banque centrale.
La banque centrale a maintenu son taux d’intérêt directeur inchangé à 1,75 %, lors d’une annonce faite plus tôt cette semaine. De nombreux économistes estiment cependant qu’elle pourrait envisager de le réduire au début de l’an prochain.
La Banque du Canada a maintenu son objectif de taux de financement à un jour pendant plus d’un an, grâce à la résilience de l’économie du pays.
Ce faisant, la banque centrale s’est distinguée de nombreuses de ses homologues internationales, qui ont assoupli leur politique monétaire et abaissé leurs taux d’intérêt en raison d’inquiétudes quant à l’affaiblissement de l’économie mondiale.