Rogers vend ses magazines Maclean’s et Châtelaine à St. Joseph
La Presse Canadienne|Publié le 20 mars 2019Tous les employés actuels des Éditions Rogers Média se verront proposer des emplois chez St. Joseph.
Rogers Média a conclu un accord en vue de la vente de ses sept publications grand public imprimées et numériques, dont « Maclean’s » et « Châtelaine », à St. Joseph Communications, une société d’impression et d’édition privée détenant plusieurs magazines locaux et nationaux.
En vertu de l’entente annoncée mercredi, tous les employés actuels des Éditions Rogers Média se verront proposer des emplois chez St. Joseph.
« Nous sommes heureux d’ajouter ces titres de renom à notre portefeuille de marques de médias primées et d’accueillir leur personnel dévoué dans la famille St. Joseph », a affirmé dans un communiqué le chef de la direction et président exécutif de St. Joseph, Tony Gagliano.
L’accord porte sur les éditions française et anglaise de « Châtelaine », « Today’s Parent » et « Hello! Canada », ainsi que les publications numériques Flare et Canadian Business, qui n’ont plus d’édition imprimée.
Ces titres rejoindront « Toronto Life », « Weddingbells », « Mariage Québec », « Fashion Magazine » et des titres plus spécialisés tels que « Quill & Quire » et des publications locales à Vancouver, Calgary, Ottawa et Toronto.
La transaction intervient après des mois d’informations non confirmées voulant que Rogers Média, une division de Rogers Communications, ait participé à des négociations en vue de la vente de ses dernières publications destinées aux consommateurs.
Les détails financiers de l’entente n’ont pas été dévoilés mercredi. La transaction devrait être finalisée le mois prochain.
La vente des magazines de Rogers Média survient alors que sa société mère Rogers Communications, l’une des plus grandes entreprises de télécommunications au Canada, a apporté certaines modifications à ses activités médiatiques, qui comprennent l’équipe de baseball des Blue Jays de Toronto, la chaîne de télévision spécialisée Sportsnet ainsi que des stations de radio et de télévision locales.
« C’était une décision difficile à prendre, mais nous pensons qu’elle est juste, car nous accélérons notre vision stratégique et repositionnons notre secteur des médias pour l’avenir », a fait valoir le président de Rogers Media, Rick Brace, dans un communiqué.
« Nous sommes extrêmement fiers de ces marques de magazines emblématiques et de tous les employés qui diffusent un contenu de haute qualité depuis des décennies et ont contribué à façonner la culture et la conversation canadiennes. »
Une porte-parole de Rogers Média a indiqué que la filiale comptait environ 2650 employés à temps plein, dont 125 employés dans l’édition.