Les Gardiens de la Révolution iraniens ont annoncé vendredi soir avoir « confisqué » un navire britannique.
Les prix du pétrole ont terminé en légère hausse vendredi, après plusieurs jours de baisse, poussés en fin de séance par l’annonce iranienne de la « confiscation » d’un pétrolier britannique dans le détroit d’Ormuz.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre s’est établi à 62,47 dollars à Londres, en hausse de 0,87 % ou 54 cents par rapport à la clôture de jeudi.
À New York, le baril américain de WTI pour livraison en août a gagné 0,59 %, ou 33 cents, à 55,63 dollars.
Les Gardiens de la Révolution iraniens ont annoncé vendredi soir avoir « confisqué » un navire britannique, le Stena Impero, dans le détroit d’Ormuz.
Le bâtiment a été arraisonné par la force navale des Gardiens pour « non-respect du code maritime international », « à la demande de l’Autorité portuaire et maritime de la province de l’Hormozgan », indique un communiqué sur Sepahnews, le site internet des Gardiens de la Révolution.
Selon Gene McGillian de Tradition Energy, « si on observe de plus en plus d’incidents avec les pétroliers qui naviguent dans le golfe Persique et une escalade des tensions dans cette zone, cela devrait faire remonter les prix. »
Les prix avaient déjà augmenté en début de séance en réaction aux propos de jeudi du président américain Donald Trump, affirmant que l’US Navy avait abattu un drone iranien qui s’était approché trop près d’un navire de combat dans le détroit d’Ormuz.
Donald Trump a confirmé vendredi ses affirmations de la veille, assurant n’avoir « aucun doute » à ce sujet, malgré les dénégations de Téhéran.
Le détroit d’Ormuz, scène de tensions depuis deux mois, est un lieu stratégique dans l’acheminement de pétrole puisqu’un cinquième de la consommation mondiale et un tiers du brut transporté par voie maritime y transitent.
Mais après un léger regain, le marché pétrolier, morose depuis le début de la semaine, avait continué de pâtir de perspectives de faible demande, des tensions commerciales sino-américaines et de la forte augmentation des réserves d’essence et de produits distillés aux États-Unis.