Pour la suite de l’année, l’entreprise reste prudente et a indiqué ne pas vouloir donner de prévisions
Le groupe américain PepsiCo a profité au plus fort des mesures de confinement d’une hausse de ses ventes de collations et de produits pour le petit-déjeuner tandis que celles de sodas, vendus notamment dans les stations essence, ont reculé.
Pour la suite de l’année, l’entreprise reste prudente et a indiqué lundi dans un communiqué ne pas vouloir donner de prévisions.
« Alors que les mesures de restrictions et les fermetures s’allégeaient et que les gens se déplaçaient plus au fur et à mesure du trimestre, nous avons observé une amélioration de notre performance et de la dynamique entre les produits », a souligné le PDG de l’entreprise Ramon Laguarta dans un communiqué.
« Cependant l’environnement reste volatile et il existe encore beaucoup d’incertitudes sur la durée et les implications à long terme de la pandémie », a-t-il ajouté.
Sur les douze semaines débutant le 22 mars, soit juste au moment où se généralisaient les règles imposant à de nombreuses personnes de rester manger à la maison, PepsiCo a vu ses ventes de collations comme les croustilles Lays, Doritos ou les gâteaux apéritifs Cheetos, augmenter de 7 % en Amérique du Nord
Les ventes de produits de la marque de flocons d’avoine Quaker ont quant à elles bondi de 23 % dans la zone.
Mais le chiffre d’affaires des sodas a dans le même temps reculé de 7 % en Amérique du Nord: si les ventes ont augmenté dans les supermarchés, elles se sont repliées dans les stations essence, les restaurants, les cinémas ou les stades.
Les performances du groupe ont aussi été disparates dans le reste du monde, avec une baisse des ventes de 17 % en Amérique latine, de 9 % en Europe, de 1 % dans la zone Afrique/Moyen-Orient/Asie du Sud, mais une augmentation de 10 % dans la zone Asie Pacifique/Australie/Nouvelle-Zélande/Chine.
Au total, le groupe a dégagé un chiffre d’affaires de 15,95 milliards de dollars, ce qui représente une baisse de 3 % par rapport à la même période l’an dernier, mais est supérieur aux attentes des analystes (15,34 milliards).
Il a dégagé un bénéfice net en baisse de 19 % à 1,65 milliard de dollars. Mais rapporté par action et hors éléments exceptionnels, cela représente un profit de 1,32 dollar là où les spécialistes du titre anticipaient 1,25 dollar.