Les défis de l’impression pèsent sur Transcontinental
La Presse Canadienne|Publié le 12 Décembre 2019L'entreprise a toutefois les attentes au quatrième trimestre.
TC Transcontinental (TCL.A) a dépassé les attentes au quatrième trimestre en dépit d’un recul de son bénéfice ajusté au quatrième trimestre, en raison d’une diminution des revenus découlant des défis persistants dans ses activités d’impression.
L’entreprise montréalaise a indiqué jeudi que son profit ajusté avait décliné de 20 %, pour se chiffrer à 69,9 millions $, ou 80 cents par action, par rapport à 87 millions $, ou 99 cents par action, au quatrième trimestre de 2018.
Ce résultat ne tient pas compte du produit obtenu pour la vente d’une imprimerie en Californie ainsi que de la cession de la majorité de ses publications spécialisées et activités événementielles, dont « Les Affaires ».
Pour la période de trois mois terminée le 27 octobre, le bénéfice net s’est établi à 112,3 millions $, ou 1,28 $ par action, tandis qu’il avait été de 67 millions $, ou 67 cents par action, à la même période il y a un an. De leur côté, les revenus de l’imprimeur et emballeur ont décliné de 4,6 %, à 790,9 millions $.
Les analystes tablaient sur un bénéfice ajusté par action de 72 cents ainsi qu’un chiffre d’affaires de 785,4 millions $, selon la firme de données financières Refinitiv.
Pour l’exercice, Transcontinental a vu ses recettes bondir de 15,8 %, à 3,04 milliards $. C’est la première fois dans l’histoire de la société que le chiffre d’affaires a franchi la barre des 3 milliards $.
Le bénéfice net a décliné de 22 %, à 166,1 millions $. Le profit ajusté s’est établi à 220,2 millions $, ou 2,52 $ par action, par rapport à 239,4 millions $, ou 2,91 $ par action, au terme de l’exercice 2018.
Transcontinental s’est également retrouvée dans l’actualité ces dernières semaines, dans la foulée de la recommandation d’un comité montréalais visant à encadrer la distribution des circulaires comme le Publisac imprimé par la société.
Le comité propose la mise en place d’un système de consentement « opt-in », dans lequel un citoyen qui désire recevoir des circulaires devrait, par exemple, l’indiquer par la présence d’un autocollant. C’est l’inverse du modèle actuel.