Après une année de négociations et de coups d'éclat, le mariage est finalement scellé entre les entreprises de luxe.
Les actionnaires du joaillier américain Tiffany ont approuvé mercredi la fusion avec le géant du luxe français LVMH, scellant ainsi un mariage dont les fiançailles ont été marquées par des coups d’éclat.
Environ 99% des actionnaires se sont prononcés en faveur de cette union, lors d’une assemblée générale extraordinaire tenue en virtuel, a indiqué à l’AFP un porte-parole.
Ce feu vert était la dernière étape à franchir avant la finalisation du mariage prévue début janvier. LVMH avait déjà obtenu les autorisations des autorités de la concurrence.
Après des fiançailles rompues en septembre, LVMH et Tiffany ont fait la paix fin octobre et décidé de se marier à nouveau, mais à moindre coût que ce qui était initialement prévu.
La fusion se fait au prix de 15,8 milliards de dollars, contre 16,2 milliards auparavant.
Le joaillier va être retiré de la Bourse de New York, mais LVMH, propriétaire de marques prestigieuses comme Dior et Louis Vuitton n’a pas encore dit comment il comptait transformer Tiffany, qui a souffert ces dernières années de la concurrence de l’émergence de bijoutiers prisés par les milléniaux (17-34 ans).
Des interrogations demeurent aussi sur la direction du groupe.