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Le secteur de la défense de CAE subit une perte de valeur

La Presse Canadienne|Mis à jour le 11 juillet 2024

Le secteur de la défense de CAE subit une perte de valeur

(Photo: La Presse Canadienne)

CAE prévoit déclarer une perte attribuable aux actionnaires de 504,7 millions de dollars (M$) au quatrième trimestre, en raison de charges ponctuelles liées à ses activités de son secteur défense.

Sur la base de ses résultats préliminaires, le fabricant québécois de simulateurs de vol a indiqué s’attendre à enregistrer une perte de 1,58 $ par action pour le trimestre terminé le 31 mars, contre un bénéfice de 93,6 M$, ou 29 cents par action, un an plus tôt.

CAE a déclaré que son quatrième trimestre comprenait une dépréciation hors trésorerie de 568,0 M$ de la division défense et 90,3 M$ d’ajustements défavorables de la marge sur contrat de défense.

Elle a également enregistré une dépréciation de 35,7 M$ d’actifs technologiques et d’autres actifs non financiers connexes, qui sont principalement liés à des contrats existants.

Le chiffre d’affaires pour le trimestre devrait totaliser 1,13 milliard de dollars (G$), selon les résultats préliminaires, contre 1,20 G$ un an plus tôt.

Sur une base ajustée, la société basée à Montréal affirme avoir gagné 12 cents par action au cours de son dernier trimestre, contre 33 cents par action au même trimestre de l’année dernière.

CAE doit fournir plus de détails au moment de la publication de ses résultats complets le 27 mai après la fermeture des marchés boursiers.

«Parce que le rendement de notre secteur défense s’est établi bien en deçà de nos attentes, nous avons pris des mesures pour redéfinir le secteur, y compris une restructuration de l’équipe de direction et d’autres changements opérationnels ciblés au niveau du secteur et de la haute direction», a affirmé le président et chef de la direction de CAE, Marc Parent, dans un communiqué. 

«Les pertes de valeur et la constatation accélérée des risques à l’égard des anciens contrats constituent une étape décevante, mais nécessaire pour tenir compte des risques programmatiques que nous avons précédemment cernés et offrent une voie plus définie pour l’amélioration de la marge dans le cadre de tendances à long terme intéressantes pour le secteur défense», a-t-il ajouté.