Les deux cours de référence avaient pourtant commencé la séance dans le rouge, dans la lignée de la semaine précédente.
Les cours du pétrole étaient en nette hausse lundi, après avoir lourdement chuté la semaine dernière, portés par la perspective de coupes supplémentaires de la production d’or noir des membres de l’OPEP et de leurs alliés, réunis cette semaine à Vienne.
À la efrmeture, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, valait 52,78 dollars à Londres, en hausse de 4,53 % par rapport à la clôture de vendredi.
À New York, le baril américain de WTI pour avril a gagné 4,92 %, à 47,52 dollars.
Les deux cours de référence avaient pourtant commencé la séance dans le rouge, dans la lignée de la semaine précédente : vers 18H00 dimanche, le Brent a touché un plus bas depuis juillet 2017 à 48,40 dollars le baril, quand le WTI s’enfonçait à 43,32 dollars, un prix plus vu depuis le mois de décembre 2018.
Mais la spirale baissière n’a été que de courte durée et le Brent et le WTI ont rapidement rebondi « sous l’effet des spéculations sur des coupes supplémentaires des pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) », a estimé David Madden, de CMC Markets.
Les membres de l’OPEP et leurs partenaires emmenés par la Russie se retrouvent jeudi et vendredi à Vienne pour décider des mesures appropriées afin d’enrayer la chute des cours du brut à l’œuvre depuis le début de l’année.
Ce mouvement s’est accéléré à mesure que l’épidémie de pneumonie virale, qui pèse sur la demande mondiale en or noir et dont le bilan a dépassé lundi les 3 000 morts dans le monde, se propageait.
« Ayant attendu si longtemps pour réagir, l’OPEP et ses alliés devront procéder à une réduction très importante » de leur production d’or noir, avait estimé plus tôt dans la journée Jasper Lawler, analyste de LCG.
Le Financial Times a rapporté jeudi que le chef de file du cartel, l’Arabie saoudite, pousserait pour une coupe commune d’un million de barils par jour, alors que le nombre de 600 000 circulait jusqu’à présent.