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Le pétrole new-yorkais bondit de 25%

AFP|Publié le 30 avril 2020

Le pétrole est porté par des signes d’un redémarrage de la demande aux États-Unis.

Le baril de pétrole coté à New York s’est envolé de 25 % jeudi à la clôture, au lendemain d’un bond de plus de 20 %, porté par des signes d’un redémarrage de la demande aux États-Unis.

Le cours du baril de WTI pour livraison en juin a grimpé de 3,78 dollars pour finir à 18,84 dollars.

Le « light sweet » américain achève sur une note plus optimiste un mois d’avril chaotique, qui l’aura vu sombrer en négatif pour la première fois de l’histoire, dans un marché dévasté par l’impact du coronavirus sur la demande en or noir.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à la même échéance, coté à Londres, est lui monté de 12 % ou 3,13 dollars, à 25,27 dollars.

Un rapport hebdomadaire de l’Agence américaine d’information sur l’Énergie (EIA) a révélé mercredi une baisse surprise des réserves d’essence aux États-Unis, ce qui implique une hausse de la consommation.

« Les chiffres suggèrent que l’activité est en train de repartir, même si des mesures de confinement restent en vigueur dans la plupart des États américains », souligne Robbie Fraser de Schneider Electric.

L’EIA a aussi indiqué que les réserves de brut avaient augmenté de manière moins importante que prévu, rassurant quelque peu des investisseurs inquiets d’un stockage proche de la saturation.

Au niveau de l’offre, les extractions américaines ont reculé pour la quatrième semaine de suite, s’établissant à 12,1 millions de barils par jour.

Pour sa part, la Norvège, plus gros producteur d’hydrocarbures d’Europe de l’Ouest, a annoncé mercredi une réduction de sa production de pétrole jusqu’à la fin de l’année afin de contribuer à une stabilisation des prix.

Cet effort vient s’ajouter aux quelque 10 millions de barils par jour que les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés ont décidé de retirer du marché à compter de vendredi.

La Russie, signataire de cet accord en qualité de partenaire du cartel via l’accord OPEP+, a insisté mercredi, par la voix de son ministre de l’Énergie Alexandre Novak, sur le respect de son engagement