Le transporteur ferroviaire de Montréal a vu son bénéfice net augmenter de 0,5 pour cent.
Le vigoureux trafic de pétrole brut et intermodal a aidé à contrebalancer le recul des livraisons de céréales de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) au plus récent trimestre, ce qui a eu pour effet de stabiliser ses profits.
Le transporteur ferroviaire de Montréal a vu son bénéfice net augmenter à 1,20 milliard $ au troisième trimestre clos le 30 septembre, en hausse d’environ 0,5 pour cent par rapport à la même période l’an dernier.
Les produits du CN ont augmenté de quatre pour cent au plus récent trimestre par rapport à l’an dernier, pour atteindre 3,83 milliards $.
Sur une base ajustée, le bénéfice par action du CN a avancé à 1,66 $, en regard de celui de 1,50 $ du même trimestre en 2018. Les analystes s’attendaient à un bénéfice par action ajusté de 1,62 $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
Les recettes du transport intermodal _ qui représentent 28 pour cent des ventes de fret de l’entreprise _ ont progressé de 13 pour cent à 1,02 milliard $ au dernier trimestre, tandis que celles des produits pétroliers et chimiques ont bondi de 18 pour cent, pour atteindre 788 millions $. Les revenus provenant des produits céréaliers et engrais, des produits forestiers, des métaux et minéraux et du charbon ont diminué.
Par ailleurs, le conseil d’administration du Canadien National a approuvé le versement d’un dividende du quatrième trimestre de 54,75 cents par action ordinaire, le 30 décembre, aux actionnaires inscrits en date du 9 décembre.
Le chef de la direction, Jean-Jacques Ruest, a estimé que le chemin de fer avait connu de bons résultats «en dépit du ralentissement de l’économie».
La hausse des coûts de camionnage et de réparation a entraîné une hausse de 14 pour cent des charges liées aux services acquis et matières, qui ont atteint 552 millions $ au troisième trimestre.