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Le Canada doit réduire les obstacles au commerce, selon Tiff Macklem

La Presse Canadienne|Publié le 10 septembre 2024

Le Canada doit réduire les obstacles au commerce, selon Tiff Macklem

Selon Tiff Macklem, la Banque du Canada doit comprendre les transformations du commerce international, puisqu'elles ont un impact sur les coûts et l’inflation. Photo prise à Ottawa le mercredi 4 septembre 2024. (Photo: La Presse Canadienne/Justin Tang)

Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, estime que le Canada doit saisir les occasions qui s’offrent à lui pour assurer sa place dans le paysage commercial mondial en pleine mutation.

Dans un discours prononcé mardi devant la Chambre de commerce Canada–Royaume-Uni, à Londres, Tiff Macklem a fait valoir que le commerce international est en train d’être repensé.

«Nous devons être efficaces à la table internationale pour influencer la manière dont le commerce est remanié et réorienté», a-t-il soutenu, selon le texte complet de son discours.

Tiff Macklem a affirmé que le Canada doit investir dans l’infrastructure commerciale et réduire les obstacles au commerce, car la transformation des chaînes d’approvisionnement présente des risques, mais aussi des occasions pour les entreprises canadiennes.

Selon lui, le Canada doit investir dans son réseau électrique et ses infrastructures de transport, tandis que les entreprises doivent investir dans de nouveaux équipements et dans l’innovation pour être compétitives à l’échelle mondiale.

Le gouverneur de la banque centrale a noté que le commerce international a ralenti et que la croissance actuelle provient de plus en plus des services, et non plus des biens.

«Nous devons bâtir de meilleures relations, fabriquer les produits que les gens veulent acheter, construire et entretenir l’infrastructure nécessaire pour acheminer ces produits sur le marché, et accroître notre productivité pour affronter la concurrence mondiale», a-t-il déclaré.

Tiff Macklem a rappelé que la Banque du Canada ne définit pas la politique commerciale, mais qu’elle doit comprendre les transformations du commerce international, puisqu’elles ont un impact sur les coûts et l’inflation.

«À l’avenir, compte tenu du ralentissement de la mondialisation, il se peut que le coût des biens à l’échelle mondiale ne diminue pas dans la même mesure. Toutes choses étant égales par ailleurs, cela pourrait accentuer les pressions à la hausse sur l’inflation», a-t-il prévenu.

La semaine dernière, la Banque du Canada a réduit son taux directeur d’un quart de point de pourcentage, pour le faire passer à 4,25%.