Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

L’action d’Aimia grimpe malgré un recul de son profit net

La Presse Canadienne|Publié le 29 octobre 2019

La société montréalaise a réalisé un bénéfice de 11 cents par action, alors que les analystes s'attendaient à 9 cents,

L’action du spécialiste des programmes de fidélisation Aimia (AIM) gagnait plus de quatre pour cent mardi midi, soutenue par la publication, tard lundi, de résultats supérieurs aux attentes des analystes pour son troisième trimestre.

Aimia a dévoilé un bénéfice net de 16,9 millions $ pour le trimestre clos le 30 septembre, en baisse de 22 % par rapport à la même période l’an dernier.

La société montréalaise a réalisé un bénéfice de 11 cents par action, alors que les analystes en attendaient un de 9 cents par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

Le bénéfice par action était identique à celui de l’an dernier, même si les profits s’étaient alors élevés à 21,7 millions $. Le bénéfice des activités poursuivies a avancé à 17,2 millions $, soit 11 cents par action, par rapport à celui de 3,2 millions $, soit une perte de 1 cent par action, un an plus tôt.

Les revenus totaux se sont établis à 33,3 millions $, en baisse par rapport au chiffre d’affaires de 42,5 millions $ du troisième trimestre de 2018. Aimia a vendu la totalité de sa participation dans Cardlytics, incluant 1,3 million d’actions vendues après le 30 septembre, pour un produit net de 131,5 millions $.

Le titre d’Aimia prenait mardi midi 16 cents, soit 4,6 %, à la Bourse de Toronto, où il se négociait à 3,67 $.

« Nous bâtissons une entreprise plus solide et nos plans de transformation des coûts améliorent nos activités et notre performance financière. Nous restons sur la bonne voie pour livrer une rentabilité et améliorer de façon substantielle nos flux de trésorerie tout au long de 2020 », a expliqué le chef de la direction, Jeremy Rabe.

La société de programme de fidélisation traverse un conflit avec plus grand investisseur, Mittleman Brothers, qui a exprimé un soutien préliminaire envers les candidats au conseil d’administration proposés par des actionnaires dissidents de la société.

La firme Mittleman Brothers a estimé que les candidats étaient « qualifiés et bien adaptés », sur la base d’un premier examen, précisant qu’elle « chercherait à dialoguer » avec eux afin de connaître leurs idées, partager son point de vue et déterminer dans quelle mesure elle pourrait les soutenir.