Les ventes ont grimpé à 6,45 milliards $, un chiffre en hausse de 218,1 millions $.
La société de la côte Est qui exploite plusieurs chaînes d’épiceries au Canada gagne des parts de marché par rapport à ses concurrents, après avoir traversé une période de perte de valeur depuis son acquisition difficile de Safeway, en 2013.
Empire a présenté mercredi sa nouvelle «arme», la bannière Farm Boy, une chaîne établie à Ottawa qu’elle a récemment acquise, ainsi que son futur centre de distribution robotisé pour les commandes en ligne. L’entreprise considère qu’ensemble, ces deux éléments représentent la combinaison parfaite pour lui permettre de triompher dans la région du Grand Toronto et les marchés environnants.
«Nous avons la conviction de gagner, lentement, des parts de marché», a affirmé le chef de la direction d’Empire, Michael Medline, lors d’une conférence téléphonique avec les analystes après la publication des résultats financiers du troisième trimestre.
«Nous avons terminé de perdre des parts de marché pour nous stabiliser et commencer à gagner des parts de marché, ce qui représente un important tournant dans une courte période», a-t-il affirmé. «Donc, cela nous donne beaucoup de confiance.»
Le gain provient d’un grand nombre de différents acteurs du secteur, a-t-il indiqué, refusant de nommer des concurrents en particulier.
Le tonnage d’Empire, qui correspond au nombre de produits vendus, a augmenté de 1,5 pour cent pour la période de 13 semaines ayant pris fin le 2 février. Il s’agit du troisième trimestre consécutif de croissance du tonnage pour la société et de sa plus forte croissance en 34 trimestres.
«Coup de circuit» en vue pour Farm Boy
Les ventes dans les magasins ouverts depuis au moins un an, une mesure clé du commerce de détail, ont augmenté de 3,9 pour cent, en excluant les ventes des pharmacies et des stations-service. Ce chiffre inclut huit semaines de vente dans les magasins Farm Boy, acquis par Empire à la fin de l’année dernière. La transaction a été conclue le 10 décembre.
Les ventes de Farm Boy ont eu un effet minimal sur ces statistiques, a souligné M. Medline, qui a attribué la plus grande partie de cette amélioration à une meilleure exécution.
Le nombre de clients et la taille du panier ont augmenté dans toutes les régions et dans toutes les bannières de la société pour le trimestre, a-t-il déclaré. Parmi les enseignes d’Empire se trouvent notamment Sobeys, IGA, Rachelle-Béry, Safeway et Marchés Tradition.
La société s’attend à ce que Farm Boy l’aide à accélérer sa croissance en Ontario. Empire prévoit de doubler la taille de la chaîne au cours des cinq prochaines années, l’essentiel de la croissance étant prévue à Toronto, où ils s’attendent à ce qu’elle réalise un « coup de circuit ». Deux nouveaux magasins ont déjà été ajoutés dans la région du Grand Toronto depuis l’acquisition.
«On se croirait à Disney World, ils sont tellement contents», a assuré M. Medline, qui a observé les consommateurs d’un des nouveaux emplacements pendant un week-end.
C’est «déjà l’un de nos magasins les plus performants», a-t-il affirmé.
La présence de l’Empire dans la région du Grand Toronto devrait également tirer parti de son partenariat avec Ocado, a-t-il estimé. Au début de 2018, Empire a annoncé la signature d’un partenariat avec la société britannique pour la construction d’un entrepôt automatisé dans la région du Grand Toronto afin de répondre aux commandes en ligne. La construction devrait durer deux ans, mais M. Medline a assuré que son approche patiente en vaudrait la peine.
Empire a affiché mercredi des ventes et un bénéfice net en hausse pour son troisième trimestre, par rapport à l’an dernier, mais son résultat ajusté était en baisse.
La société de Stellarton, en Nouvelle-Écosse, a réalisé un bénéfice net de 65,8 millions $, soit 24 cents par action, pour la période de 13 semaines qui a pris fin le 2 février. En comparaison, elle avait engrangé un bénéfice de 58,1 millions $, ou 21 cents par action, pour la même période un an plus tôt.
Les ventes ont grimpé à 6,45 milliards $, un chiffre en hausse de 218,1 millions $ par rapport à celles de 6,03 milliards $ de l’année précédente.
Cependant, le bénéfice ajusté a reculé à 72,9 millions $, ou 27 cents par action, alors qu’il avait été de 89,9 millions $, ou 33 cents par action, un an plus tôt.
Le bénéfice par action incluait un coût de 12 cents associés à des départs volontaires et à des fermetures de magasins en Colombie-Britannique, a précisé la société.