«Les actifs risqués progressent largement sur les marchés boursiers.»
La Bourse de Toronto a clôturé jeudi à son plus haut niveau en six semaines, soutenus par de nouveaux espoirs d’entente commerciale entre les États-Unis et la Chine et un amoindrissement des craintes de récession.
L’indice composé S&P/TSX du parquet torontois a gagné 125,97 points pour terminer la séance à 16 574,81 points. Ce gain place l’indice de clôture à son plus haut niveau de clôture depuis le 24 juillet _ et à moins de 100 points de son sommet historique.
Les marchés américains ont également rebondi, les sociétés de technologie ayant connu une journée solide après l’annonce, par les deux plus grandes économies du monde, qu’elles se rencontreraient de nouveau pour discuter le mois prochain à Washington, DC.
«Les investisseurs se réjouissent donc de ce répit aujourd’hui et les actifs risqués progressent largement sur les marchés boursiers mondiaux, mais aussi sur ceux des produits de base», a observé Candice Bangsund, gestionnaire de portefeuille pour Fiera Capital.
Il est encourageant de constater que les deux parties continuent à se parler et semblent vouloir conclure un accord malgré l’imposition de tarifs majorés le week-end dernier, a-t-elle souligné.
«Le fait qu’ils se rencontrent en personne a laissé présager qu’il pourrait y avoir un accord, ce qui soulagerait évidemment les investisseurs», a poursuivi Mme Bangsund lors d’une entrevue.
«Nous pensons qu’un accord sera conclu d’ici la fin de l’année et qu’il s’agit d’un pas dans la bonne direction.»
Le climat commercial positif faisait suite à une désescalade de l’instabilité politique à Hong Kong, pendant qu’à Londres, les législateurs ont décidé de s’opposer à un Brexit sans accord.
La vigueur de l’économie américaine a également atténué les craintes d’une récession.
La masse salariale privée a augmenté de 195 000, un chiffre supérieur aux attentes, en avance sur le rapport mensuel sur l’emploi attendu vendredi.
«Les chiffres que nous avons vus aujourd’hui ont vraiment renforcé l’idée que l’économie américaine reste en très bonne santé et que les craintes de récession sont largement injustifiées», a estimé Mme Bangsund.
De solides données économiques pourraient convaincre la Réserve fédérale de ne pas réduire ses taux d’intérêt davantage en septembre, a-t-elle ajouté.
