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La Banque du Canada surveille l’impact des différends commerciaux

La Presse Canadienne|Publié le 09 janvier 2020

Elle observe aussi comment la faiblesse du secteur manufacturier pourrait se propager à d'autre secteurs.

La Banque du Canada sera attentive aux signes indiquant que les effets négatifs des différends commerciaux se font sentir en dehors des secteurs d’exportation directement touchés, a affirmé jeudi le gouverneur de la banque centrale.

Stephen Poloz a assuré que la banque chercherait à voir dans quelle mesure la faiblesse du secteur manufacturier pourrait se propager au secteur des services, à l’emploi, aux dépenses de consommation ou au secteur du logement.

M. Poloz s’exprimait dans le cadre de sa participation à ce qui a été présenté comme une conversation informelle dans le cadre du Forum sur les perspectives économiques organisé par la Chambre de commerce du Grand Vancouver.

Le patron de la banque centrale a ajouté qu’il surveillerait également les marchés du travail et du logement. Le marché du travail a ralenti à la fin de l’année dernière et M. Poloz dit que la banque surveillera les données pour évaluer dans quelle mesure cette récente modération persiste.

La Banque du Canada s’intéressera aussi de près aux investissements des entreprises et aux marchés financiers.

La banque centrale a maintenu son taux d’intérêt directeur inchangé à 1,75 % pendant plus d’un an, alors que d’autres banques centrales du monde entier ont décidé, l’an dernier, d’abaisser leurs taux et d’assouplir leur politique monétaire en réponse aux préoccupations concernant l’affaiblissement de l’économie mondiale.