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Incertitude entourant la vente d’usines de Bombardier à Spirit

La Presse Canadienne|Publié le 30 septembre 2020

L’entente devait initialement être conclue au mois de mai de cette année.

L’incertitude continue à grimper entourant la vente des activités d’aérostructures de Bombardier à Spirit AeroSystems alors que la société américaine prévient qu’un échec de la transaction pourrait paver la voie à un litige judiciaire avec l’entreprise québécoise.

Une semaine après avoir indiqué que certaines conditions de clôture n’étaient toujours pas remplies, la compagnie établie au Kansas a évoqué le risque d’une poursuite dans un document déposé auprès des autorités réglementaires américaines, dans lequel elle confirme l’annulation de son entente pour mettre la main sur le fabricant belge Asco.

À la Bourse de Toronto, mercredi avant-midi, le titre de l’avionneur québécois se négociait à 33,5 cents, en recul d’environ 3 %.

La vente des installations de Bombardier à Belfast et à Casablanca pour 500 millions $ US s’inscrit dans son virage vers les avions d’affaires et joue également un rôle important dans le redressement du bilan de la société établie à Montréal, qui traîne une dette à long terme de plus de 9 milliards $ US.

Spirit AeroSystems a indiqué que l’entente serait automatiquement annulée si les conditions n’étaient pas remplies d’ici le 31 octobre.

Ces conditions comprennent l’absence d’obstacles légaux, l’obtention du consentement de tierces parties et l’absence de changements majeurs aux activités, qui incluent la fabrication de fuselages et d’ailes.

L’entente devait initialement être conclue au mois de mai de cette année.