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GreenFirst met la main sur deux scieries au Québec

La Presse Canadienne|Publié le 12 avril 2021

GreenFirst met la main sur deux scieries au Québec

(Photo: 123RF)

Moins de quatre ans après avoir complété l’acquisition de Tembec, Rayonier Advanced Materials (RYAM) se départit des activités entourant le bois d’œuvre et le papier journal qui appartenaient jadis à l’entreprise québécoise.

Évaluée à environ 267 millions $ CAN, la transaction annoncée lundi permettra à GreenFirst (GFP.V) de mettre la main sur six scieries — deux situées au Québec et quatre en Ontario — ainsi qu’une usine de papier journal qui se trouve à Kapuskasing, en Ontario.

L’entreprise établie à Vancouver, qui affirme se spécialiser dans l’achat et le redressement d’activités de scieries, a estimé, lundi, que cette transaction lui permettrait de se hisser parmi les 10 principaux producteurs de bois d’œuvre au pays.

GreenFirst avait réalisé une première acquisition en octobre dernier en Ontario. Au Québec, les scieries concernées se trouvent à La Sarre et à Béarn, en Abitibi-Témiscamingue.

Par voie de communiqué, le président et chef de la direction de Rayonier, Paul Boynton, a souligné que cette vente permettait à la société de «céder des actifs secondaires» à une «évaluation intéressante».

Elle survient dans un contexte de flambée des prix du bois d’œuvre. Selon l’indice Pribec du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ), le prix s’établissait vendredi dernier à 1500 $ par mille pieds-planche. Le prix de référence était d’environ 500 $ en 2019.

Rayonier a expliqué vouloir se concentrer davantage sur son secteur de cellulose de grande pureté — un polymère naturel que l’on retrouve habituellement dans les téléphones cellulaires, les écrans d’ordinateur ainsi que les produits pharmaceutiques — et réduire sa dette.

L’entreprise floridienne est toujours propriétaire du site de Témiscaming qui produit de la cellulose de haute pureté, de la pâte ainsi que du carton couché.

La compagnie avait finalisé en juillet 2017 l’achat de Tembec, une transaction évaluée à 1,1 milliard $ en tenant compte de la dette de la société québécoise.