La société britannique a fait savoir mercredi qu’elle compte étudier cette proposition dite finale.
GardaWorld revient une fois de plus à la charge dans l’espoir d’acquérir le numéro un mondial de la sécurité G4S — qui a repoussé ses avances à plus d’une reprise au cours des derniers mois — en bonifiant son offre hostile à environ 6,3 milliards $ CAN.
La société britannique a fait savoir mercredi qu’elle compte étudier cette proposition dite finale et valide jusqu’au 16 décembre tout en continuant d’échanger avec Allied Universal Services à propos d’une potentielle offre rivale.
Cette entreprise américaine est détenue à environ 35 % par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), une situation qui a mené à une dispute acrimonieuse sur la place publique entre le fondateur, président et chef de la direction de GardaWorld Stéphan Crétier et le bas de laine des Québécois.
La multinationale québécoise propose désormais 235 pence pour chaque action de G4S, par rapport à 170 pence par action auparavant, une offre dont la valeur oscillait autour de 5,7 milliards $ CAN.
À la Bourse de Londres, le titre du géant britannique de la sécurité bondissait, mercredi, de 7,67 % pour coter à 246,56 pence — au-delà du prix offert par GardaWorld.
Dans une déclaration, M. Crétier a estimé que les actionnaires de l’entreprise établie à Londres devaient prendre une décision: conserver leur investissement dans une société qui n’a pas livré la marchandise au cours des dernières années ou accepter une somme d’argent qui s’accompagne d’une prime alléchante.
Fondée il y a plus de 25 ans, GardaWorld emploie plus de 102 000 salariés en Amérique du Nord, en Afrique, en Asie ainsi qu’au Moyen-Orient. Pour sa part, G4S est présente dans 85 pays, dont au Canada, et compte plus de 533 000 salariés.