Wish était valorisée à 11,2 milliards de dollars américains lors de son dernier tour de financement en 2019.
La plateforme de commerce en ligne Wish, qui se concentre sur les produits bon marché principalement fabriqués en Chine, a affirmé vendredi dans un document préparant son entrée en Bourse avoir plus de 100 millions d’utilisateurs actifs par mois.
Créée en 2010 et basée à San Francisco, la start-up était valorisée à 11,2 milliards de dollars lors de son dernier tour de financement en 2019.
Elle cherche à lever entre 25 et 30 milliards de dollars à l’occasion de son arrivée à Wall Street, a indiqué le Financial Times en citant de sources proches de l’opération.
Outre plus de 100 millions d’utilisateurs actifs, Wish affirme travailler avec plus de 500 000 vendeurs et avoir distribué 640 millions d’objets pendant les douze mois se terminant au 30 septembre dans plus de 100 pays.
La société a précisé vendredi avoir dégagé un chiffre d’affaires de 1,75 milliard de dollars sur les neuf premiers mois de l’année, marqués par l’envol des ventes en ligne en raison de la pandémie. Cela correspond à une hausse de 32% par rapport à la même période en 2019.
La progression de ses revenus est toutefois assez chaotique: elle a été de 57% en 2018 mais de seulement 10% en 2019.
Wish indique par ailleurs avoir perdu 176 millions de dollars sur les neuf premiers mois de l’année, contre 5 millions sur la même période en 2019.
Le groupe, qui a déposé son dossier auprès de l’autorité américaine des marchés financiers (SEC) sous le nom officiel de ContextLogic, avait démarré son processus d’entrée en Bourse à l’été en utilisant un mécanisme dit «confidentiel», qui permet de garder secrètes des informations jugées stratégiques.
Wish fait partie d’un groupe comprenant DoorDash, Airbnb et Roblox, qui envisage d’entrer à Wall Street avant la fin de l’année.
La société a été créée par Peter Szulczewski, un ancien de Google, qui conserve la majeure partie des actions et des droits de vote.
«J’ai grandi en Pologne communiste, sous contrôle soviétique, dans les années 1980, où j’ai appris ce que c’est que de ne pas avoir accès aux biens et services de base», a-t-il souligné dans une lettre accompagnant le document d’entrée en Bourse.
«J’ai fondé Wish pour aider les personnes défavorisées, négligées par les offres de commerce électronique existantes», y affirme-t-il.