Il était en voie d’avoir droit à une rémunération globale d’environ 12,9 millions $ l’an dernier.
Le grand patron d’Air Canada, Calin Rovinescu, était en voie d’avoir droit à une rémunération globale d’environ 12,9 millions $ l’an dernier, mais la valeur de son traitement a fléchi de plus de moitié puisque l’action du transporteur aérien a piqué du nez en raison de la pandémie de COVID-19.
Ainsi, en date du 4 mai, lorsque le cours de l’action de la société a clôturé à 17,63 $ à la Bourse de Toronto, le salaire global de son président et chef de la direction était ainsi estimé à quelque 5,8 millions $. Lundi après-midi, le titre de la compagnie cotait à 16,77 $.
Ces informations figurent dans la circulaire de sollicitation envoyée aux actionnaires d’Air Canada en vue de l’assemblée des actionnaires prévue le 25 juin, et qui se déroulera de manière virtuelle. La compagnie fera alors le point sur une année qui sera « sans doute l’une des plus difficiles » de son histoire.
Âgé de 64 ans, M. Rovinescu a eu droit à un salaire de base de 1,4 million $, mais la valeur de ses attributions sur des actions a fondu à 1,89 million $ alors que ses options ne valaient rien. Sa prime annuelle est passée de 3,5 millions $ à 1,62 million $, alors que la valeur de son régime de retraite était de 875 000 $.
En 2018, le grand patron d’Air Canada, qui a renoncé à son salaire de base jusqu’au 30 juin, avait vu sa rémunération globale s’établir à 11,6 millions $.
À l’instar d’autres transporteurs canadiens, Air Canada est visée par la frustration croissante des consommateurs qui réclament leur argent pour des services qu’ils ont payés, mais n’ont pas reçus.