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Titres en action: Volkswagen, Morrisons, China Telecom, …

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 20 août 2021

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Le géant automobile allemand Volkswagen (VOW3.DE, 191,96 €) a à nouveau réduire sa production au retour des congés annuels en raison de la pénurie internationale de semi-conducteurs, a-t-il indiqué vendredi. La plus grande usine du groupe, le site historique à Wolfsburg, «ne peut reprendre que de manière limitée après les congés annuels et doit à nouveau adapter son fonctionnement à la situation d’approvisionnement» en puces qui «restera volatile et tendue au troisième trimestre» a expliqué un porte-parole. Chez la filiale Audi, très rentable, la reprise de production sera décalée d’une semaine dans deux usines allemandes. Volkswagen compte toutefois «rattraper les retards de production au deuxième semestre». Le patron Herbert Diess avait indiqué fin juillet qu’un «nombre à six chiffres», soit au moins 100 000 voitures, ne pouvaient pas être fabriquées en raison de la pénurie.

La chaîne britannique de supermarchés Morrisons (MRW.L, 291,60 £) a accepté une contre-offre de rachat à 7 milliards de livres lancée par la société d’investissement CD&R et a retiré son soutien à la proposition concurrente, moins élevée, du fonds Fortress. Dans un communiqué publié jeudi soir, l’américain CD & R (Clayton, Dubilier & Rice) annonce s’être mis d’accord avec le conseil d’administration de Morrisons pour un prix de rachat de 285 pence par action, soit une valorisation de 7 milliards £, portée à 9,7 milliards en ajoutant la reprise de dette. De son côté, Fortress propose 270 pence, soit 6,7 milliards £, ce qui avait été accepté début août par Morrisons, avant que CD&R ne surenchérisse. Fortress a indiqué tard jeudi «être en train d’évaluer ses options», sans plus de précision. Le titre de Morrisons évoluait au-dessus du prix proposé par CD&R, ce qui suggère que le marché n’exclut pas une surenchère.

China Telecom (0728.HK, 2 790 $HKD) a vu ses actions bondir de près de 20% lors de son introduction en Bourse à Shanghai, après avoir été forcé de quitter Wall Street dans un contexte de forte rivalité Pékin-Washington. Le principal opérateur de téléphonie fixe en Chine réalise la meilleure entrée en Bourse de l’année, en levant 6,25 milliards d’euros. China Telecom a affirmé qu’elle pourrait lever 1,1 milliard de dollars supplémentaires (940 millions d’euros) si les options de surallocation étaient exercées. Cette opération intervient au moment où de nombreuses entreprises chinoises, qui étaient déjà cotées aux États-Unis, font ces derniers mois leur entrée en Bourse dans leur pays d’origine. China Telecom avait dû quitter Wall Street en janvier, tout comme ses compatriotes et rivaux China Mobile (0941.HK, 50 600 $HKD) et China Unicom (0762.HK, 4 430 $HKD), à la suite d’un décret de l’ex-président américain Donald Trump.

Le groupe américain de produits pharmaceutiques et d’hygiène Johnson & Johnson (JNJ, 179,72 $US) va changer de direction : l’actuel PDG Alex Gorsky laissera, pour des raisons personnelles, les commandes opérationnelles à Joaquin Duato le 3 janvier 2022, mais restera président. À l’issue de la transition vers ses nouvelles fonctions, Joaquin Duato rejoindra également le conseil d’administration du groupe. La société Johnson & Johnson propose l’un des vaccins contre le Covid-19 et anticipe 2,5 milliards de dollars américains de revenus issus de son sérum cette année. Approuvé en urgence aux États-Unis en février dernier, le sérum de J&J a essuyé plusieurs revers, dont une suspension de dix jours en avril après le signalement de femmes ayant développé des cas graves de caillots sanguins, et des problèmes de production dans une usine à Baltimore. Johnson & Johnson, qui vend ses vaccins à prix coûtant, en a écoulé pour 164 millions $US au deuxième trimestre, après en avoir vendu pour 100 millions au premier trimestre, relativement peu par rapport aux sommes reçues par Moderna (MRNA, 372,20) ou Pfizer.