Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Une juge ontarienne a reporté sa décision sur la proposition amicale qui verrait l’éditeur Torstar (TS.B, 0,76$) passer aux mains de NordStar Capital pour 60 millions $. La juge a indiqué avoir besoin de plus de temps pour lire en détail des documents qui lui ont été fournis tard, mercredi, par deux groupes qui veulent bloquer la transaction. Les approbations des tribunaux sont souvent requises par la loi une fois que les actionnaires se sont prononcés sur ce type de transactions. Torstar et NordStar avaient demandé l’audience avant le vote des actionnaires, qui s’est tenu mardi lors d’une assemblée extraordinaire. Les actionnaires ont approuvé la transaction par une forte majorité. Les avocats des deux groupes ont demandé une réponse rapide à la juge, malgré les objections soulevées par les opposants au projet. Mais la juge Cory Gilmore a décidé, après une audience d’une heure, qu’elle voulait prendre le temps d’étudier les documents présentés par les avocats de deux groupes opposés à la transaction, soit un qui a présenté une offre rivale et un actionnaire individuel.
Le géant anglo-néerlandais de l’agroalimentaire et des cosmétiques Unilever (UNA, 50,98€) a résisté en ce début d’année face à la pandémie de Covid-19, son chiffre d’affaires, en baisse, bénéficiant du bond des ventes en ligne. Au deuxième trimestre, le chiffre d’affaires du groupe s’est élevé à 13,3 milliards d’euros, en baisse de 3,1 %, en raison notamment de taux de changes défavorables. Sur l’ensemble du premier semestre, il s’est établi à 25,7 milliards d’euros, en baisse de 1,6 %. Particulièrement touchées au cours de cette période, les ventes dans le secteur de la restauration, en baisse de 40 %, alors que nombre de cafés et restaurants étaient fermés pour cause de confinement. Mais le groupe a su bénéficier de la hausse des achats en ligne (+49 %) et d’une légère augmentation de la demande des consommateurs en matière de produits d’hygiène, la branche Beauté et Soins personnels notant un chiffre d’affaires de 10,6 milliards d’euros au premier semestre (+0,3 %).
Le groupe américain de produits d’hygiène de grande consommation Kimberly-Clark (KMB, 148,55$US) a vu ses résultats grimper au deuxième trimestre à la faveur de ventes de mouchoirs et papier toilette en nette hausse grâce au confinement, lui permettant de donner de nouveaux objectifs pour 2020. Le bénéfice net de la maison mère des marques Kleenex, Huggies, Cottonelle, Scottex ou encore Kotex, a bondi de 40 % entre avril et juin, par rapport à la même période l’an passé, et s’établit à 962 millions de dollars, selon un communiqué publié jeudi. Le chiffre d’affaires est stable, à 4,6 milliards de dollars. C’est un tout petit plus que les 4,5 milliards attendus par les marchés. Les ventes de mouchoirs et de papier toilette, en hausse de 12 % sur le trimestre, ont permis de tirer les résultats à la hausse, et de compenser le recul de 2 % des produits d’hygiène, et la chute de 12 % des ventes aux entreprises. Par conséquent, le bénéfice par action ajusté, référence en Amérique du Nord, bondit à 2,20 dollars (1,67 dollar au deuxième trimestre 2019), dépassant le 1,8 dollar sur lequel tablaient les marchés.
La compagnie aérienne American Airlines AAL, 11,27$US), frappée comme ses concurrentes par la chute du transport aérien depuis le début de la pandémie, a subi une perte nette de 2,07 milliards de dollars au deuxième trimestre. Alors que le virus se propageait, que les autorités locales imposaient des mesures de confinement et que les potentiels clients se montraient de plus en plus réticents à rester dans un espace confiné pendant plusieurs heures, le chiffre d’affaires de la société à chuté de 86 % à 1,62 milliard de dollars sur la période, indique un communiqué diffusé jeudi. « Cela a été l’un des trimestres les plus difficiles de l’histoire d’American», a commenté son PDG Doug Parker. La compagnie s’attend à ce que ses capacités de vol au troisième trimestre soient 60 % inférieures à la même période en 2019. En moyenne au deuxième trimestre, American a brûlé 55 millions de dollars par jour de liquidités, là où la compagnie s’attendait à une moyenne de 70 millions de dollars par jour. Le montant dépensé par jour est passé de près de 100 millions en avril à environ 30 millions en juin. Le groupe a terminé le trimestre avec environ 10,2 milliards de dollars de trésorerie et a depuis négocié un prêt de 4,75 milliards de dollars du gouvernement et a émis pour 1,2 milliard de dollars de dette supplémentaire.