Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le premier actionnaire minoritaire du groupe Tata (TATAMOTORS, 133,85 INR) a annoncé mardi son retrait du conglomérat indien, mettant fin à une âpre bataille déclenchée par l’éviction de l’ancien PDG de la société, Cyrus Mistry. Cette décision du groupe Shapoorji Pallonji (SP), dont M. Mistry est le directeur général, devrait ouvrir la voie au rachat par la holding familiale Tata Sons de la part de 18,4% détenue par SP et renforcer ainsi son contrôle sur le mastodonte dont l’éventail des activités va du sel à l’acier. Premier PDG de ce groupe vieux de plus de 150 ans à ne pas être issu des rangs de la famille Tata, Cyrus Mistry avait été débarqué en octobre 2016 en raison de ses différends avec le patriarche Ratan Tata, mécontent de la stratégie de désinvestissement suivi par son poulain. Son renvoi inattendu avait déclenché de violents règlements de comptes en public.
Le spécialiste des technologies de l’image Technicolor (TCH, 2€), en difficulté depuis des années, a annoncé mardi avoir réalisé avec succès les dernières étapes de son plan de sauvegarde. « Avec la clôture de cette dernière opération, nous avons finalisé notre restructuration financière », a déclaré le directeur général de Technicolor Richard Moat, cité dans un communiqué. « Technicolor est sur le point de renouer avec une croissance rentable, de générer de la trésorerie et de créer de la valeur pour les actionnaires », a-t-il ajouté. Le tribunal de commerce de Paris avait approuvé fin juillet le plan de restructuration financière de Technicolor, prévoyant un nouveau financement de 420 millions d’euros, le réaménagement de près de la moitié des créances de la société et la transformation en actions ou le remboursement de 660 millions d’euros de dettes.
La justice américaine a fixé au 5 janvier la date du procès devant opposer le géant du luxe LVMH (MC, 395,30€) au joaillier Tiffany (TIF, 115,21$US), en suggérant aux deux parties de renouer le dialogue. Les fiançailles des deux groupes annoncées fin 2019 avaient fait les gros titres, avec à la clé un mariage à 16,2 milliards d’euros, soit le plus faste du siècle dans le luxe. Mais le 9 septembre, le groupe de Bernard Arnault a annoncé n’être « plus en mesure » de racheter « en l’état » Tiffany, arguant d’« une succession d’événements de nature à fragiliser l’opération d’acquisition » et d’une lettre du ministère des Affaires étrangères français lui demandant de différer l’acquisition au regard de la guerre commerciale en cours avec les États-Unis.