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Titres en action: Siemens, Boralex, Stellantis, Bridgestone…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 17 mai 2021

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Le géant industriel allemand Siemens (SIE, 142,42 €) a annoncé lundi qu’il allait acquérir, pour 700 millions de dollars (575 millions d’euros), Supplyframe, une plateforme américaine spécialisée dans la mise en relation des entreprises tout au long de la chaîne d’approvisionnement électronique. L’opération, qui devrait être finalisée au quatrième trimestre 2021, intervient alors que l’industrie tente de faire face à la pénurie mondiale de semi-conducteurs provoquée par l’augmentation de la demande d’électronique grand public pendant la pandémie. «L’écosystème et l’intelligence de marché de Supplyframe complètent parfaitement notre portefeuille de logiciels industriels et renforcent nos capacités pour le marché croissant des clients de petite et moyenne taille», a déclaré Cedrik Neike, membre du conseil d’administration de Siemens. «Cela aidera les clients à réduire leurs coûts, à accroître leur agilité et à prendre des décisions très éclairées», a estimé le groupe allemand, qui attend d’importantes synergies de cet achat.

 

Boralex (BLX, 35 $) annonce avoir obtenu gain de cause devant le Tribunal de commerce de Lille, en France, alors que la société Innovent SAS et son président Grégoire Verhaeghe ont été condamnés à lui verser 50,6 millions d’euros pour non-exécution d’engagements contractuels. Par voie de communiqué, Boralex explique que le litige remonte à une transaction commerciale conclue en 2012. L’entreprise avait alors fait l’acquisition de parcs éoliens prêts à être construits. La transaction incluait aussi un contrat en vertu duquel Innovent et Grégoire Verhaeghe s’étaient engagés à offrir de céder à Boralex certains sites éoliens en développement. Dans sa décision, le tribunal a conclu que les défendeurs n’avaient pas respecté leur obligation dans le cas des projets Eplessier-Thieulloy-l’Abbaye et Buire-Le-Sec. Ce qui aurait privé Boralex de la possibilité de les acquérir au prix et aux conditions convenus. Toujours selon le communiqué publié par Boralex, Innovent aurait déjà fait part de son intention d’interjeter appel de la décision.

 

Le groupe automobile Stellantis (STLA, 18,15 $US), issu de la récente fusion de Peugeot-Citroën et de Fiat-Chrysler, et le géant taïwanais de la fabrication de produits électroniques Foxconn doivent annoncer mardi un «partenariat stratégique», ont-ils indiqué lundi. Stellantis s’est refusé à tout commentaire avant l’annonce, prévue mardi à 11 h 45. L’accord qui associe FIH Mobile Ltd., une filiale de Foxconn spécialisée dans les technologies mobiles, porterait sur la fourniture d’équipements, selon une source proche du dossier. Foxconn, un conglomérat notamment connu pour fabriquer les iPhone d’Apple, cherche à se diversifier dans l’automobile, pour participer à la conception de véhicules électriques et connectés.

 

Le fabricant japonais de pneumatiques Bridgestone (5108.T, 4 657 yens) a poursuivi son rétablissement au premier trimestre, selon des résultats publiés lundi, mais a laissé ses prévisions annuelles inchangées. Le groupe a généré un bénéfice net trimestriel de 285,2 milliards de yens (3,16 milliards de dollars), un résultat gonflé par la cession finalisée en mars de sa filiale Firestone Building Products au groupe suisse LafargeHolcim. Le bénéfice net des activités poursuivies de Bridgestone a totalisé 60 milliards de yens, un chiffre plus que triplé sur un an en données pro forma (excluant également Firestone des résultats du groupe un an plus tôt). Son bénéfice opérationnel s’est fixé à 80,9 milliards de yens, un chiffre plus que doublé sur un an, tandis que ses ventes trimestrielles ont grimpé de 7,2% sur un an à périmètre constant pour s’établir à 756,9 milliards de yens (8,4 milliards de dollars). Pour l’ensemble de 2021, Bridgestone table toujours sur un bénéfice net de 261 milliards de yens (2,9 milliards de dollars), contre une petite perte nette en 2020 (-23,3 milliards de yens).

 

La compagnie irlandaise Ryanair (RYAAY, 115,81 $US) a enregistré une perte record de l’ordre du milliard d’euros lors de son exercice décalé 2020 en raison d’un effondrement du trafic combiné à de mauvais paris sur le prix du kérosène, mais se dit optimiste sur la reprise. Le chiffre d’affaires du transporteur irlandais a quant à lui chuté de 81% à 1,64 milliard d’euros sur un an, d’après un communiqué. Hors éléments exceptionnels, la perte nette s’élève à 815 millions d’euros pour l’exercice terminé le 31 mars, contre un bénéfice de plus d’un milliard d’euros sur l’exercice précédent. Avec 200 millions d’euros de pertes liées à de mauvaises positions de couverture sur kérosène, la perte monte à 1 milliard d’euros. Le groupe «low cost» s’était couvert contre une hausse excessive des cours alors que l’an dernier ces derniers se sont écroulés à cause de la pandémie qui a annihilé le trafic aérien.