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Titres en action: Richelieu, Volkswagen, BMW, Nissan…

AFP|Publié le 08 juillet 2021

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autre 
pour ne pas manquer de mise à jour)

 

Quincaillerie Richelieu (RCH, 39,96 $) continue de profiter de l’engouement des ménages pour la rénovation. L’entreprise montréalaise a dévoilé des résultats supérieurs aux attentes des analystes, jeudi, grâce à une forte progression de ses ventes et de ses bénéfices. Le bénéfice par action du distributeur de produits de quincaillerie a excédé la prévision médiane des analystes pour la période de trois mois terminée le 31 mai. Il s’établit à 0,66 $, comparativement à 0,31 $ à la même période l’an dernier. Les trois analystes anticipaient un bénéfice de 0,46 $, selon Refinitiv. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires a augmenté de 111,4 % à 37,4 millions $. Les ventes de Quincaillerie Richelieu atteignent 371,4 millions $, en hausse de 49,6 %, ou de 123,1 millions $. Les revenus sont supérieurs à la prévision médiane des analystes, qui était de 328,2 millions $ avant la publication des résultats. Richard Lord, président et chef de la direction de Richelieu, a souligné que la croissance était généralisée à l’ensemble des segments de son entreprise, tant au Canada qu’aux États-Unis.

 

Bruxelles a infligé jeudi des amendes de 502 millions d’euros au constructeur automobile allemand Volkswagen (VOW.DU, 264,60 euros) et de 373 millions à son compatriote BMW (BMW.DE, 84,32 euros) pour avoir restreint la concurrence dans les systèmes d’épuration de gaz d’échappement de voitures diesel. L’autre grand constructeur germanique Daimler (Mercedes), qui avait participé à cette entente mais en avait révélé l’existence, n’a pas été sanctionné. La Commission européenne a expliqué que ces trois groupes sont coupables d’avoir «enfreint les règles de l’UE relatives aux pratiques anticoncurrentielles en se concertant sur le développement technique dans le domaine de l’épuration des émissions d’oxyde d’azote». L’affaire concerne aussi les deux marques haut de gamme Audi et Porsche, filiales de Volkswagen. Elle n’est pas liée au scandale du Dieselgate, révélé en 2015, qui avait contraint le premier constructeur européen à reconnaître le trucage de ses moteurs pour contourner des normes anti-pollution. Volkswagen, BMW et Daimler (Mercedes) «se sont régulièrement rencontrés pour discuter du développement de la technologie de réduction catalytique sélective (SCR), qui élimine les émissions nocives d’oxyde d’azote (NOx) des gaz d’échappement des voitures à moteur diesel par l’injection d’urée (également appelée «AdBlue»)», a souligné l’exécutif européen dans un communiqué.

 

«Nous essayions seulement de jouer des mélodies qui plaisaient à notre chef»: le directeur général de Nissan (NSANY, 10,59$US) a témoigné mercredi au procès à Tokyo d’un ancien collaborateur de Carlos Ghosn, et a décrit une dérive du groupe sous son règne. Au fil des ans, Carlos Ghosn «a cessé d’écouter les autres et leur a simplement montré la direction qu’ils devaient suivre», a déclaré Makoto Uchida, DG depuis 2019 du constructeur automobile nippon Nissan, où il est entré en 2003. Ses lieutenants craignaient de lui tenir tête, car «vous risquiez de compromettre votre carrière si vous tentiez cela», a-t-il ajouté. Le grand patron de Nissan – et aussi de Renault à l’époque – était «un leader charismatique absolu» depuis trop longtemps aux commandes: Nissan était «progressivement devenu un endroit où les employés voulaient seulement satisfaire le patron», a décrit M. Uchida. M. Ghosn exerçait aussi un pouvoir absolu et opaque sur les rémunérations des plus hauts responsables de Nissan, a encore souligné le directeur général. Carlos Ghosn avait été arrêté fin 2018 au Japon pour malversations financières présumées chez Nissan. Mais il a fui fin 2019 au Liban dans des circonstances rocambolesques, alors qu’il était en liberté sous caution en attendant d’être jugé. Hors d’atteinte de la justice japonaise au Liban, M. Ghosn ne peut pas non plus être jugé par contumace au Japon.

 

Le géant sud-coréen Samsung Electronics (005930.KS, 79,90 wons) prévoit un bond de 53,37% de son bénéfice opérationnel au deuxième trimestre grâce au niveau élevé du prix des puces électroniques et à une reprise de l’activité dans une usine cruciale aux États-Unis. Le premier fabricant mondial de smartphones et de puces mémoire a précisé mercredi s’attendre à dégager un bénéfice opérationnel aux alentours de 12 500 milliards de wons (11 milliards de dollars) entre avril et juin, contre 8 150 milliards de wons sur la même période en 2020. Les résultats du deuxième trimestre sont attendus le 29 juillet. Samsung Electronics est le fleuron du groupe Samsung qui est de loin le plus grand des conglomérats familiaux –les «chaebols»– qui dominent la 12e économie au monde. Le chiffre d’affaires du groupe dans son ensemble équivaut à un cinquième du PIB national. La pandémie a paralysé l’économie mondiale du fait des multiples confinements et des fermetures des frontières depuis début 2020 mais elle a aussi bénéficié à de nombreuses entreprises technologiques. Le télétravail a notamment dopé la demande d’appareils dotés de puces Samsung ainsi que d’équipements domestiques comme les téléviseurs ou l’électroménager. Selon des analystes, le groupe a particulièrement tiré profit de la hausse du prix des puces électroniques.