Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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La chaîne américaine de magasins Pier 1 Imports (PIRRQ, 0,14$US), spécialiste de l’ameublement d’origine étrangère qui s’était déclarée en faillite en février, a annoncé mardi vouloir fermer ses quelque 540 magasins et mettre fin à ses activités commerciales. L’entreprise basée à Fort Worth (Texas), près de Dallas, était à la recherche d’un repreneur depuis le 18 février, lorsqu’elle avait déposé le bilan. Mais la pandémie de coronavirus et les mesures de confinement ont eu raison de ses espoirs. «La situation déjà compliquée des commerces s’est profondément aggravée à cause de la COVID-19», déplore Robert Riesbeck, directeur exécutif et financier, dans un communiqué. La crise «nous a empêchés de trouver un repreneur et nous oblige à baisser le rideau», conclut-il L’enseigne de meubles et de décoration, qui continuait de vendre ses produits en ligne pendant le confinement, prévoit de liquider son stock dès qu’elle pourra rouvrir ses magasins. Elle fermera ensuite définitivement ses portes. Fondée en 1962 en Californie, Pier 1 Imports avait souffert ces dernières années de la concurrence du commerce en ligne.
Le groupe américain Johnson & Johnson (JNJ, 150,01$US) a annoncé mardi qu’il allait cesser de vendre aux États-Unis et au Canada sa poudre pour bébés à base de talc, dont les ventes avaient déjà reculé en raison de l’évolution des habitudes et d’une méfiance vis-à-vis du produit. La société pharmaceutique et de produits d’hygiène a en effet fait face à des milliers de plaintes ces dernières années accusant son talc de contenir de l’amiante et de provoquer des cancers, et a été condamnée à plusieurs reprises dans ce cadre. Johnson & Johnson a toutefois toujours affirmé que sa poudre pour bébés ne contenait pas d’amiante et ne causait pas de cancer. Même s’il en suspend la vente, il compte bien continuer à défendre «vigoureusement» le produit et sa sécurité et a encore affirmé mardi avoir gagné tous les verdicts en appel. Mais «dans le cadre d’une revue du portefeuille de produits menée en mars suite à l’apparition de la COVID-19, la division de Johnson & Johnson dédiée aux produits de santé de grande consommation a cessé de livrer des centaines de produits aux États-Unis et au Canada pour donner la priorité à des produits fortement demandés et pour permettre la distanciation sociale dans les usines de fabrication et les entrepôts de livraison».
La plateforme de musique en ligne Spotify (SPOT, 183,18$US) a acquis l’exclusivité des droits du podcast le plus téléchargé aux États-Unis, la «Joe Rogan Experience», a annoncé mardi le groupe suédois, nouveau signe de son appétit pour ce format en plein essor. Selon le Wall Street Journal, Spotify aurait mis sur la table plus de 100 millions de dollars pour s’offrir cette émission qui sera accessible tant aux abonnés payants qu’aux utilisateurs de la version gratuite de la plateforme. «Cela restera gratuit et ce sera exactement la même émission», a écrit Joe Rogan, 52 ans, dans un message posté sur Instagram, précisant que l’exclusivité entrerait en vigueur fin 2020. «Ce n’est qu’un accord de licence, donc Spotify n’aura aucun contrôle créatif sur l’émission». L’exclusivité vaut pour le podcast, mais aussi pour la version filmée du programme, qui alimente actuellement la chaîne YouTube de Joe Rogan et dépasse systématiquement le million de vues par épisode. «The Joe Rogan Experience» est une émission débridée, souvent longue de plus de trois heures, lors de laquelle l’animateur discute à bâtons rompus avec un invité médecin, entrepreneur, combattant de MMA (arts martiaux mixtes), humoriste ou mathématicien.