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Titres en action: Pembina Pipeline, Google, Amazon…

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 22 août 2019

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Le chef de la direction de Pembina Pipeline(PPL, 49,09$) affirme que le réseau d’oléoducs de Trans Mountain s’intégrerait parfaitement aux activités de son entreprise, mais il ne voudrait pas de la controverse associée à ce projet d’expansion. Au cours d’une conférence téléphonique, mercredi, visant à discuter de l’entente conclue par Pembina afin d’acquérir Kinder Morgan Canada, Mick Dilger a été interrogé à savoir si son entreprise envisagerait d’acheter l’oléoduc que Kinder Morgan avait vendu au gouvernement fédéral l’an dernier. «Si vous réfléchissez à notre plan visant à acheminer le brut de l’Ouest canadien vers les marchés où prix les plus élevés, Trans Mountain s’inscrirait clairement dans ce mandat, mais nous ne voulons pas gérer (tout ce qui vient avec)», a déclaré M. Dilger, en ajoutant qu’il souhaitait éviter que le nom de son entreprise soit mentionné fréquemment par les médias. Kinder Morgan Canada a vu le jour au milieu de 2017 afin de recueillir des fonds visant à financer l’expansion de l’oléoduc Trans Mountain, mais elle a vendu ses actifs à Ottawa pour 4,5 milliards $ l’été dernier. En mai, elle avait annoncé sa décision de demeurer une société cotée en Bourse au terme d’un examen stratégique qui aurait pu se traduire par la vente d’une partie ou de la totalité de la compagnie. Par ailleurs, Trans Mountain a annoncé mercredi que la construction du projet d’agrandissement reprendrait dans le mois suivant l’approbation des autorités réglementaires.

Stadia, la plateforme de jeux vidéo en streaming de Google(GOOG, 1191,25$US), doit prendre son envol en novembre à grand renfort de publicité par le géant américain, qui entend ainsi bouleverser le marché traditionnel. Mais les joueurs ne sont pas encore convaincus. L’enjeu est de taille: le secteur du jeu vidéo a rapporté plus de 135 milliards de dollars en 2018 dans le monde, désormais de loin la première industrie du divertissement. Avec Stadia, présenté en juin au salon E3 de Los Angeles, l’objectif est de permettre aux usagers de profiter de leurs jeux, en qualité optimale et sur n’importe quel support, ordinateur, téléviseur intelligent, smartphone, en passant indifféremment de l’un à l’autre. Une révolution pour ce marché. «Cela fait 10 ans que l’on parle du cloud gaming, nous en sommes à la troisième génération d’acteurs. Les signaux ne sont pas encore au vert mais Google a les reins suffisamment solides pour le tenter. On n’a jamais été aussi proches», considère Laurent Michaud, directeur d’études pour l’Idate. Pour Google, la Gamescom de Cologne, premier salon européen du jeu vidéo qui se tient cette semaine, est l’occasion de séduire les visiteurs. Son stand imposant ne passe pas inaperçu avec immense logo, hôtesses nombreuses et toboggan pour «faire plonger le joueur dans un autre univers». Mais, contrairement à ses voisins Nintendo ou Konami, le public ne s’y presse pas et l’attente n’est pas très longue.

Les américains Amazon(AMZN, 1823,54$US), Microsoft(MSFT, 138,79$US) et Intel(INTC, 47,15$US) font partie des géants technologiques qui pourraient mener une gigantesque course aux armements dans le secteur de l’intelligence artificielle, selon un rapport d’une ONG sur les armes de destruction autonomes. L’organisation néerlandaise PAX a sondé les principaux acteurs de ce secteur hautement stratégique et a classé 50 entreprises selon trois critères: développent-elles des technologies permettant de créer des «robots tueurs»? Travaillent-elles sur des projets militaires liés à ces technologies? Ont-elles promis de s’abstenir d’y contribuer dans le futur? L’usage de l’intelligence artificielle pour permettre à des systèmes d’armement de choisir automatiquement et d’attaquer des cibles a provoqué d’importants débats éthiques au cours des dernières années. Pour certains critiques, on pourrait même assister à la troisième révolution de l’art de la guerre après les inventions de la poudre et de la bombe nucléaire. «Pourquoi est-ce que les entreprises comme Microsoft et Amazon ne nient pas qu’elles sont actuellement en train de développer ces armes hautement controversées qui pourraient décider d’elles-mêmes de tuer, sans implication humaine?», demande Frank Slijper, principal auteur du rapport publié lundi.