Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le spécialiste américain des vélos d’appartement connectés Peloton (PTON, 163,12$US), dont la popularité a explosé pendant les confinements, a annoncé son intention d’acquérir le fabricant d’équipements de fitness Precor pour 420 millions de dollars. Le titre de l’entreprise gagnait environ 13% à la Bourse de New York en milieu de matinée. Il s’est apprécié de plus de 400% depuis le début de l’année. L’accord, censé être finalisé en 2021, prévoit que Peloton prenne possession des centres de fabrication de Precor à Whitsett en Caroline du Nord (sud-est des États-Unis) et à Woodinville dans l’État de Washington (ouest), qui représentent une superficie totale de près de 60 000 mètres carrés. Ces acquisitions doivent permettre à Peloton d’augmenter son rythme de production au moment où la demande pour ses produits a fortement augmenté, de plus en plus de consommateurs privilégiant l’entraînement physique à domicile en raison de la pandémie et de la limitation des déplacements. Le groupe, dont le siège se situe à New York, a concédé en novembre, lors de la publication de ses derniers résultats trimestriels, éprouver quelques difficultés dans sa chaîne logistique face à l’afflux de la demande. Peloton va aussi bénéficier de l’ajout à ses effectifs d’environ 100 salariés spécialisés dans la recherche et le développement. De son côté, Precor doit devenir une unité organisationnelle de Peloton, dirigée par son actuel président, Rob Barker, ce dernier devant également prendre la tête du département commercial de Peloton.
Les compagnies British Airways et Delta Airlines (DAL, 39,43$US) vont exiger de leurs passagers partant du Royaume-Uni à destination de New York un certificat de test négatif à la COVID-19, en raison de l’incertitude entourant une nouvelle variante du virus, a indiqué lundi le gouverneur de New York. «À partir de demain, British Airways exigera des passagers sur les vols du Royaume-Uni vers New York qu’ils montrent un test négatif à la COVID avant le départ», a tweeté le gouverneur Andrew Cuomo, avant d’ajouter que Delta était d’accord pour faire de même. Le gouverneur a précisé avoir demandé à la compagnie Virgin Atlantic de faire la même chose, sans avoir encore obtenu d’engagement. New York, dont les vols internationaux arrivent surtout aux aéroports J.F. Kennedy et Newark, rejoint ainsi quelque 120 pays ayant exigé des tests négatifs pour les vols en provenance du Royaume-Uni, selon M. Cuomo. Lors d’un point de presse, le gouverneur a par ailleurs estimé que les autorités fédérales américaines devraient suspendre les vols en provenance du Royaume-Uni, comme l’ont déjà fait une série d’autres pays. L’apparition d’une nouvelle variante du coronavirus au Royaume-Uni a semé la panique dans le monde. Des dizaines de capitales ont annulé les vols avec ce pays, même si l’Organisation mondiale de la Santé s’est voulue rassurante lundi en affirmant que cette nouvelle souche virale n’était «pas hors de contrôle».
La compagnie Alaska Airlines a annoncé mardi l’achat de 23 Boeing 737 MAX 9 (BA, 219,65$US) supplémentaires qui doivent remplacer dans quelques années la plupart des avions Airbus A319 et A320 de sa flotte. Au prix catalogue, la commande s’élève à près de 3 milliards de dollars mais les compagnies paient rarement ce prix, obtenant de substantiels rabais de la part des constructeurs aéronautiques. Alaska Airlines a également pris des options pour l’achat de 52 MAX supplémentaires, a-t-elle précisé dans un communiqué. Si elle exerçait cette option, ce sont ainsi 120 MAX qui seraient compris dans sa flotte. «Nous croyons en cet avion, nous croyons en notre solide partenariat avec Boeing et nous croyons en l’avenir d’Alaska Airlines et aux opportunités incroyables qui nous attendent alors que nous nous extirpons de la pandémie» de COVID-19, a commenté Brad Tilden, PDG d’Alaska Air Group, cité dans le communiqué. Le transporteur estime que les nouveaux appareils utiliseront 20% de carburant en moins et réduiront les émissions polluantes de 20% par siège par rapport aux avions qu’ils vont remplacer. Il a en outre prévu de les configurer en trois classes avec un total de 178 sièges. Par ailleurs, l’avion permettra d’offrir de nouvelles routes plus directes aux passagers, s’est félicitée la compagnie.