Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Panasonic (PCRFY, 8,97$US) confirme un important investissement aux États-Unis. Le titre du conglomérat électronique nippon a terminé la séance en hausse de 0,86% à 948,1 yens. Le groupe a confirmé jeudi qu’il avait l’intention d’investir pour augmenter la capacité de production de batteries électriques pour les véhicules Tesla de son usine dans le Nevada, opérée avec le fabricant américain de voitures électriques. Panasonic s’est toutefois refusé à commenter les chiffres du quotidien économique Nikkei, lequel évoquait un investissement de plus de 100 millions de dollars.
Le Danemark se joint à un accord à l’échelle de l’UE avec le groupe pharmaceutique suédo-britannique AstraZeneca (AZN, 56,49$US) pour sécuriser son approvisionnement en vaccins contre la COVID-19, a annoncé vendredi le gouvernement. Mi-juin, l’Allemagne, la France, les Pays-Bas et l’Italie ont négocié un accord avec AstraZeneca au nom de l’Union européenne, garantissant la fourniture de 300 millions de doses d’un éventuel vaccin contre le nouveau coronavirus. «Si le vaccin s’avère efficace et sûr, le Danemark recevra assez de doses pour que 2,4 millions de Danois puissent être vaccinés», a déclaré le ministre de la Santé Magnus Heunicke au cours d’une conférence de presse. «L’objectif est que tous les Danois se voient proposer un vaccin», a-t-il assuré, dans un pays qui compte quelque 5,8 millions d’habitants. Outre l’accord conclu avec AstraZeneca, l’Union européenne s’est aussi liée avec les groupes Sanofi-GSK, Johnson & Johnson et CureVac, afin de sécuriser la réservation d’un grand nombre de doses. Fin juillet, AstraZeneca avait dit espérer livrer le vaccin qu’il met au point avec l’université d’Oxford (Royaume-Uni) d’ici «à la fin de l’année». Au total, le Danemark a enregistré 16 525 cas de nouveau coronavirus et 621 décès.
Mark Zuckerberg, le patron de Facebook (FB, 269,01$US), a été interrogé cette semaine par l’agence fédérale de protection des consommateurs, qui enquête sur d’éventuels abus de position dominante par les géants des technologies, d’après le site Politico. Le groupe californien n’a pas confirmé l’information, mais fait savoir que des responsables du réseau social prennent régulièrement part à des auditions de la Federal Trade Commission (FTC), qui partage avec le ministère de la Justice le rôle d’autorité de la concurrence. «Nous sommes engagés à coopérer avec l’enquête de la FTC et à répondre aux questions qu’elle pourrait avoir», a déclaré un porte-parole de Facebook. D’après les sources anonymes de Politico, l’audition du cofondateur de la plateforme ne signifie pas nécessairement que l’agence va engager des poursuites pour non respect de la concurrence. Google, Apple, Facebook et Amazon sont dans le collimateur de nombreux élus, qui les accusent notamment de pratiques anti-concurrentielles. «Ils ont trop de pouvoir», avait assené David Cicilline, de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, lors d’une audition des patrons des quatre géants, fin juillet. Mark Zuckerberg avait notamment été longuement interrogé sur l’acquisition de l’application Instagram, qui a contribué à rendre sa société plus puissante et à rendre plus difficile pour d’autres acteurs de s’insérer sur le marché des réseaux sociaux. «Facebook voyait Instagram comme une menace (…), donc (…) ils les ont rachetés», avait ainsi affirmé Jerry Nadler, le président de la commission. «Ces sociétés disposent d’un monopole. Certaines doivent être scindées, d’autres doivent être régulées et rendues responsables de leurs actes», avait conclu M. Cicilline.