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Titres en action: Nutrien, WestJet, Huawei, Uber…

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 30 juillet 2019

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Nutrien (NTR, 71,73$) a révisé à la baisse ses prévisions de bénéfice ajusté pour 2019. L’entreprise de Saskatoon, née du regroupement de Potash Corp et d’Agrium, s’attend désormais à ce que son bénéfice net ajusté par action s’établisse entre 2,70 $ US et 3,00 $ US. Cela représente une baisse d’environ cinq pour cent par rapport à sa prévision précédente, qui visait un tel résultat d’entre 2,80 $ US et 3,20 $ US pour l’exercice 2019. Pour son deuxième trimestre clos le 30 juin, Nutrien a dévoilé un bénéfice net ajusté de 1,58 $ US par action, inférieur de 2 cents à celui attendu par les analystes, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Le bénéfice net des activités poursuivies s’est établi à 858 millions $ US, soit 1,47 $ US par action, à partir de ventes totalisant 8,66 milliards $ US. Au deuxième trimestre de 2018, le bénéfice net des activités poursuivies avait atteint 741 millions $ US. En incluant les activités abandonnées, le bénéfice net du deuxième trimestre de l’an dernier totalisait 1,4 milliard $ US.

Le retrait des avions Boeing 737 Max de la flotte de WestJet(WJA, 30,73$) a un «impact négatif important» sur la ligne aérienne, a indiqué son chef de la direction, même si l’entreprise a dévoilé vendredi des résultats solides pour son premier trimestre complet sans les appareils à haut rendement énergétique. Lors d’une entrevue téléphonique, Ed Sims a précisé que l’interdiction de vol des Boeing Max — qui devrait se poursuivre au moins jusqu’en novembre — avait contraint WestJet à augmenter ses dépenses en carburant et à réduire ses itinéraires. M. Sims a refusé de quantifier l’impact financier, affirmant qu’il discutait avec Boeing de la «perte substantielle» attribuable à l’immobilisation de ses 13 avions Max 8. Ces appareils représentent environ 10 pour cent de la capacité en sièges de WestJet. Néanmoins, le transporteur a dépassé les attentes des analystes en renouant avec les profits au plus récent trimestre, après avoir affiché une perte l’an dernier. Son bénéfice a atteint 44,3 millions $ au plus récent trimestre dernier, tandis que ses revenus ont grimpé de 11 pour cent à 1,21 milliard $. L’analyste Cameron Doerksen, de la Banque Nationale du Canada, a déclaré dans une note aux investisseurs que l’interdiction de vol entraverait la croissance de la capacité et augmenterait les dépenses des compagnies aériennes canadiennes, mais que la baisse des coûts du carburant et un dollar canadien plus fort pourraient aider à contrebalancer ces vents contraires.

Huawei a annoncé mardi un chiffre d’affaires en hausse de 23,2% au premier semestre, en dépit des pressions américaines à l’encontre du géant chinois des télécoms soupçonné d’espionnage potentiel au profit de Pékin. Sur la période janvier-juin, le chiffre d’affaires a atteint 401,3 milliards de yuans (76,8 milliards $), a annoncé le président en exercice de Huawei, Liang Hua. Huawei a été mis à l’index aux États-Unis par l’administration Trump, qui soupçonne le groupe d’espionnage potentiel au profit de Pékin. Il fait toutefois l’objet d’un sursis jusqu’à la mi-août avant qu’il soit interdit aux entreprises américaines de lui vendre leurs équipements. Les pressions américaines sur Huawei ont créé «quelques ennuis», a reconnu M. Liang lors d’une conférence de presse à Shenzhen, où le groupe a son siège. «Mais dans l’ensemble, ils ont été maîtrisables», a-t-il nuancé. Huawei a écoulé quelque 118 millions de smartphones au premier semestre de l’année, un bond d’environ 24% sur un an mais en recul par rapport à la progression de 2018 (+30%).

Uber(UBER, 43,88$US) a indiqué lundi supprimer 400 emplois dans son département marketing, soit un tiers des personnels de ce service, afin de réduire les coûts. Fin mars, Uber avait indiqué employer 24 494 personnes à travers le monde, dont un peu plus de 1200 dans le marketing. «Nous ne faisons pas ces changements parce que le marketing n’est plus important pour Uber», écrit M. Khosrowshahi, son PDG. «C’est tout le contraire: nous sommes en train d’effectuer ces changements parce que présenter ue vision forte, dynamique et unifiée au monde n’a jamais été aussi important». Cette cure d’austérité intervient au moment où le service de réservation de voitures avec chauffeur est sous pression des marchés financiers, après une introduction en Bourse ratée en mai dernier. Entrée à Wall Street au prix de 45 dollars le titre, l’action Uber a terminé la séance lundi en baisse.